Ce qui se passe en Syrie n’a rien à voir, ni avec la défense des droits de l’homme, ni avec ce qu’en rapportent les médias traditionnels depuis huit mois. Comme le montre très bien l’article de Sami Kleib, journaliste arabe fort bien informé, les manoeuvres contre la Syrie s’inscrivent dans le cadre d’une déstabilisation régionale préméditée et fait partie d’un plan visant à démanteler la Syrie, le Liban, et l’Iran.
Est-il nécessaire de préciser que ces trois États qualifiés hypocritement d’« axe chiite » sont en réalité le seul « axe de résistance régionale » aux visées hégémoniques américano-sionistes dont les bras armés sont l’OTAN qui frappe sans discernement, le Qatar qui achète les consciences, et les opposants irresponsables d’un Conseil National Syrien ?
Ces derniers, acquis à la cause des ennemis de leur patrie, ne sont-ils pas prêts à engranger les bénéfices de leur sédition financée par l’étranger ? Comment les considérer autrement alors qu’ils usent de prétextes fallacieux et appellent toutes sortes d’interventions étrangères pour la soi-disant protection des populations civiles syriennes qu’ils ont eux-mêmes placées dans l’œil du cyclone ? Il est attristant de constater que notre Ministre des Affaires Étrangères, Alain Juppé, après leur avoir accordé une poignée de main généreuse, persiste à les soutenir tout en sachant qui ils sont.
Non Monsieur Juppé, vous faites erreur, non seulement ces opposants syriens de l’extérieur portent atteinte aux intérêts de leur patrie, mais ils mettent aussi en péril nos propres intérêts dans la région. (Mouna Alno-Nakhal)
Syrie : La vérité sur les visées inquiétantes du Qatar et des puissances occidentales
Un diplomate arabe au Caire a rapporté que lors de la réception de la délégation de la Ligue Arabe à Damas le 26 Octobre dernier, le Président Syrien Bachar el-Assad aurait accusé le Premier Ministre du Qatar, le Sheikh Hamad bin Jaber Al Thani, d’être l’exécuteur de « diktats américains » et lui aurait dit : « Moi, je protège mon peuple avec l’aide de mon armée, mais toi tu protèges le tien par les bases américaines implantées sur ton sol… Si vous venez ici en tant que délégation de la Ligue Arabe, vous êtes les bienvenus. En revanche, si vous êtes les délégués des Américains, il vaudrait mieux que nous cessions toute discussion ».
Dans cette ambiance tendue, le responsable Qatari aurait répondu : « Si j’étais un Américain, je garderais le silence ». Ce à quoi Bachar el-Assad aurait rétorqué : « Tu es un Qatari, mais tu exécutes les diktats américains ». Le Sheikh Hamad n’aurait rien trouvé à dire. Par la suite, l’ambiance s’est apaisée, et la rencontre s’est soldée par le « Plan Arabe » de règlement de la crise syrienne.
En réalité, la Syrie avait pressenti dès le début que le Qatar jouait un rôle « suspect », selon l’expression d’un responsable syrien. La Syrie a cherché à le contourner en acceptant l’ « Initiative Arabe » malgré le fait que certains Articles de cette Initiative constituent une « violation de la souveraineté syrienne ». En effet, il est à remarquer que malgré le refus exprimé publiquement contre cette Initiative par Youssef Ahmad, ambassadeur syrien au Caire, Damas a ouvert ses portes à la délégation de la Ligue Arabe et a même accepté que le Sheikh Hamad en soit le chef.
Au cours de cette même réception, le ministre syrien des Affaires Etrangères Walid Mouallem aurait « lutté » pour amender certains articles de ce texte, mais le responsable Qatari persistait à faire croire à ses hôtes qu’il ne pouvait accepter aucun amendement concernant le retrait total de l’armée, qu’il refusait toute utilisation du terme « terrorisme », et a même failli récuser l’évocation de bandes armées dans les villes.
Et ce diplomate cairote de poursuivre que la première rencontre entre la délégation de la Ligue Arabe et El-Assad a été ponctuée de scènes hilarantes qui ont fait rire aux éclats le Président et ses invités, comme celle du secrétaire général adjoint de la Ligue Ahmed Bin Houli lisant son texte devant son auditoire, qui se fait rabrouer par le Sheikh Hamad criant : « Ce n’est pas cette Initiative que nous voulons entendre, c’est l’autre ! ». Bin Houli a eu beau chercher le deuxième texte dans ses poches, il ne l’a jamais trouvé !
C’est ainsi que plusieurs textes ont dû être discutés pour finalement adopter celui d’une Initiative appelant au retrait de « toutes les troupes armées des villes » ; ce qui signifie que les membres de la délégation ont fini par reconnaître l’existence de troupes armées autres que celles de l’armée régulière. Dès lors, il a été décidé, par accord tacite, que la première séance de dialogue entre des représentants des autorités syriennes et de l’opposition se tiendrait au siège de la Ligue Arabe au Caire.
Les Syriens ont reconnu que malgré le « piège qui leur était tendu », ils se devaient de prendre en considération leur relation solide avec Moscou. C’est la raison pour laquelle ils ont accepté des exigences que Damas n’aurait jamais approuvées en d’autres circonstances. Les dirigeants syriens, se devaient d’envoyer un message clair à Moscou lui signifiant qu’ils étaient ouverts au dialogue et à toutes les initiatives venant des États arabes, garantie suffisante pour renforcer la position russe devant le Conseil de Sécurité, pour que la Russie puisse continuer à se démarquer des positions intransigeantes américaines, françaises et européennes, et de leurs tentatives en faveur d’une intervention étrangère internationale.
Ceci dit, l’article concernant le « retrait de l’Armée syrienne » était considéré comme le plus dangereux par les autorités syriennes. En effet, comment pouvait-on envisager de retirer l’armée de régions désormais devenues le théâtre d’une guerre civile comme à Homs ? Pour le Sheikh Hamad : « Il est impératif de retirer l’armée et de cesser de tuer les manifestants ! ». Ce à quoi El-Assad a répondu : « L’armée ne tue pas des manifestants, elle poursuit plutôt des terroristes armés. Si jamais tu avais une solution pour en finir avec ces derniers, elle serait bienvenue ! ».
Depuis cette rencontre, les Syriens ont eu la confirmation que le Qatar poursuivait ses attaques contre la Syrie. Elles avaient commencé sur la chaîne qatarie Al-Jazeera, puis elles se sont poursuivies par des manipulations de la part d’opposants et de Frères Musulmans, pour finir par une étroite collaboration avec les dirigeants des capitales occidentales. Ceci est devenu très clair lorsque, par exemple, le ministre soudanais, sous pression du ministre qatari, en est arrivé à déclarer en présence du Président syrien : « Négocier avec les Occidentaux est le moyen le plus sûr pour sortir de cette crise », ce qui a fait dire à l’un des participants : « Vos négociations avec les Occidentaux ont abouti à la partition du Soudan, et à un Sud-Soudan où flottent désormais les drapeaux israéliens ! ».
Toujours selon ce même diplomate cairote, Damas s’est rendu compte que le Secrétaire Général de la Ligue était lui-même soumis aux pressions qataries. Ainsi, lorsque Nabil Arabi s’est adressé au Président syrien pour préciser « Arrêt des violences de toutes les parties », le regard de mise en garde et d’avertissement du Sheikh Hamad a bien failli le faire reculer. Il a fallu que Walid Mouallem l’interpelle par un « Est-ce possible que tu recules si vite !? », pour qu’il se ravise et confirme sa propre proposition.
Suite à cet accord et durant les dix jours qui ont suivi la publication du « Plan Arabe » [le 2 novembre 2011] Walid Mouallem n’a cessé d’adresser des missives à la Ligue Arabe pour l’informer de la mise en application effective de ses différentes directives : retrait de l’Armée de plusieurs régions et son remplacement par des policiers et des agents de la Sécurité Interne, visas d’entrée pour des journalistes arabes et occidentaux, libération d’un groupe de détenus, annonce d’une amnistie générale pour ceux qui rendent les armes et qui n’ont pas commis d’assassinats.
Ce faisant, la direction syrienne a cru pouvoir calmer le jeu mais est restée très vigilante face aux manœuvres des Qataris. Pendant ce temps, certains partis de l’opposition, et particulièrement son Organe de Coordination, ont bien reçu ces signaux et ont transmis en retour des suggestions positives en faveur du dialogue et d’une participation future au pouvoir. Moscou, informée de la situation, s’est révélée favorable à la démarche syrienne et a tenu à encourager l’Initiative Arabe. En effet, il a été rapporté que Moscou avait adressé un courrier à la Ligue Arabe lui conseillant de ne pas se hâter à prendre des dispositions intempestives contre la direction syrienne, mais plutôt à encourager le Président syrien dans sa volonté de réformer et d’aller de l’avant.
PRESSIONS AMÉRICAINES ET POSITION ARABE
Quelque chose s’est passé au cours de ces 10 jours. Personne ne s’attendait à ce que la Ligue Arabe prenne aussi précipitamment une telle mesure de suspension de la Syrie de toutes ses instances [le 12 Novembre]. Les opposants appartenant à l’Organe de Coordination n’ont rien vu venir lorsqu’ils sont allés à la rencontre de Nabil Arabi au Caire [3 Novembre].
En revanche, la direction syrienne s’attendait à « quelque chose de négatif » depuis que le ministre saoudien des Affaires Etrangères, Séoud el-Fayçal, avait rejoint la réunion du Comité ministériel de la Ligue Arabe. Des sources syriennes bien informées ont déclaré que, dans les dernières minutes avant la prise de cette mesure, les États Unis avaient exercé d’énormes pressions pour que la Ligue Arabe hausse le ton contre la Syrie, précédé en cela par le ministre des Affaires Étrangères français, Alain Juppé, qui a déclaré « L’Initiative Arabe est morte ! », sans oublier qu’entretemps Washington déconseillait aux personnes armées de se rendre aux autorités.
Pour les Syriens, cette sanction, quoique inattendue, n’avait rien de surprenant en elle-même. En revanche, ils admettent avoir été surpris qu’elle survienne avant même que n’expire le délai de 15 jours accordé à la direction syrienne pour mettre en œuvre le Plan Arabe, et tout aussi surpris par l’invitation incongrue de l’opposant Burhan Ghalioun à la table des Ministres des Affaires Étrangères de la Ligue Arabe dans les salons de l’hôtel Four Seasons.
La conspiration n’était désormais plus un secret pour quiconque ! De là, leur certitude d’une ingérence américaine de la dernière heure. Ce qui se traduit dans les déclarations d’un responsable qui connaît parfaitement les arcanes de cette Ligue : « Nous savons comment sont conçues les décisions de la Ligue Arabe et comment certains de nos frères se plient malheureusement devant les diktats américains, comme nous savons que le Qatar joue le rôle le plus malfaisant en ce domaine ».
COMMENT LA SYRIE A-T-ELLE ÉTÉ SUSPENDUE DES INSTANCES DE LA LIGUE ARABE ?
Le Sheikh Al Hamad a convoqué une réunion du Comité des Ministres de la Ligue Arabe dont le ministre saoudien Séoud el-Fayçal, dans les salons de l’hôtel cairote cité plus haut. Il avait préparé un projet de résolution en 6 articles :
1. Suspendre la Syrie de toutes les instances.
2. Demander à l’Armée syrienne de ne pas intervenir dans des opérations d’assassinats.
3. Inviter l’opposition à une réunion au siège de la Ligue Arabe dans les 3 jours.
4. Inviter les organisations internationales à se rendre en Syrie.
5. Rappeler tous les Ambassadeurs des pays de la Ligue Arabe basés en Syrie.
6. Inviter le Conseil des Ministres des Affaires Étrangères à se réunir avec l’opposition unifiée.
L’Égypte et l’Algérie ont exprimé leur opposition, le Sultanat d’Oman a exprimé son mécontentement, le Liban a déclaré un refus catégorique. Il faut dire que le délégué algérien a essayé de faire capoter le projet. Une altercation a eu lieu entre lui et le Sheikh Hamad. Le premier aurait déclaré : « Le Qatar est le fer de lance de tous les problèmes que rencontre la nation arabe » ; le second lui aurait répondu : « Votre tour viendra ! ».
RÉCIT DE L’AFFRONTEMENT SYRO-QATARI AU CAIRE
Suite à cette réunion, s’est tenue une séance fermée inaugurée par le Secrétaire Général de la Ligue Arabe qui a présenté son projet et a exprimé toutes sortes de récriminations à l’encontre de la Syrie depuis le 13 juillet 2011 jusqu’à la rencontre à Damas avec El- Assad le 26 Octobre 2011. Il s’est plaint de ne pas avoir pu joindre Walid Mouallem malgré plusieurs courriers et messages adressés à son secrétariat et a même déclaré : « Nous n’avons malheureusement pas réussi à former une délégation qui serait arrivée au bon moment pour enquêter sur ce qui se passe réellement sur le terrain. Elle aurait pu être composée de personnalités appartenant à des organisations internationales, comme le Conseil des Droits de l’Homme ou autre… ».
S’adressant au Sheikh Hamad, le délégué syrien a immédiatement répondu : « C’est dans cette même salle que tu t’étais élevé contre l’idée selon laquelle il existait une intention manifeste de conduire la Syrie vers le chaos. Tu avais même ajouté que c’était pure imagination. J’avais souhaité qu’il en soit ainsi. Mais aujourd’hui, après lecture de ce papier…il est très clair que vous avez non seulement saboté votre plan mais vous avez fait en sorte qu’il soit mort-né. Vous êtes tellement pressés d’arriver à vos fins que vous n’avez même pas pris le temps de constituer une délégation pour enquêter… ceci parce que vous ne voulez pas connaître ce qui se passe en vérité ».
Après avoir précisé que la décision de suspendre la Syrie était illégale et pourquoi elle l’était, le ministre syrien a ajouté : « Faites attention à ne pas laisser attiser le feu, car ce ne serait profitable à personne. Faites attention à ne pas accorder votre indéfectible soutien à des complots scandaleux contre la Syrie, à des provocations tendancieuses, à des campagnes médiatiques féroces et sans limites, à des interventions étrangères appelant ostensiblement à la chute du régime… Dès notre première réunion, nous avions senti que vous cherchiez à suspendre notre adhésion à la Ligue Arabe. Nous espérions nous tromper. Vous venez de nous donner la preuve irréfutable que nous avions vu juste. Le 2ème article de ce projet constitue un dangereux préalable à une intervention étrangère dans les affaires internes d’un État membre de la Ligue… ce qui sape les fondements de la paix et de la stabilité dans la région ».
A son tour le délégué irakien a exprimé ses réserves quant au 2ème article disant : « Je pense que pour certains, il pourrait constituer prétexte à intervention étrangère, ce qui compliquerait la donne, non seulement pour la Syrie mais aussi pour des pays voisins tel que l’Irak. De plus, selon la charte de la Ligue la suspension ou le gel d’un État membre sont censés être prononcés à l’unanimité. Enfin, puisque nous disposons d’une Initiative Arabe sur laquelle nous nous sommes tous mis d’accord, y compris la Syrie, pourquoi ne pas la soumettre pour adoption à des organismes internationaux tels que le Conseil de Sécurité ou le Conseil des Droits de l’Homme ? »
[…. À ce moment, il y a eu un très court débat sur la légitimité ou non de la suspension de la Syrie entre un Nabil Arabi, indécis, et les délégués algérien et syrien (non retranscrit ici)].
Le Sheikh Hamad a brusquement mis fin à la séance sans permettre à la délégation algérienne d’exprimer son point de vue en se contentant de déclarer que les délégations libanaise et yéménite s’étaient prononcées contre le projet, mais que la délégation irakienne s’était abstenue. Ceci a provoqué l’indignation du délégué syrien qui lui a répondu en ces termes : « Tout ceci est le résultat de tes multiples conspirations qui ignorent les lois et les chartes. Tu es l’instigateur en chef de toutes ces trahisons et de toutes ces opérations destructrices, non seulement en Syrie mais dans tous les États Arabes. Avec le Secrétaire Général vous commettez un crime envers la Syrie et envers toutes les nations arabes. Vous êtes des agents exécuteurs d’agendas occidentaux. Un jour, les peuples du monde arabe vous demanderont des comptes et vous devrez répondre de vos crimes ».
OÙ VA LA SYRIE ? VERS UNE INTERVENTION INTERNATIONALE ?
La grande majorité des Syriens craint que cette manœuvre de la Ligue Arabe ne soit le préambule du pire. D’une part, Damas a bien compris que certains pays arabes, et le Qatar en particulier, œuvrent pour une internationalisation de la crise pour arriver à légitimer une intervention étrangère ; d’autre part, elle est persuadée qu’une intervention militaire est impossible. Par la voix de son Ministre des Affaires Etrangères elle a officiellement refusé la décision de sa suspension par la Ligue… Elle soupçonne que la Turquie cherche à agiter les eaux dormantes, que le Qatar va continuer à travailler à l’escalade des violences et aussi, que les États Unis et la France vont continuer à acculer la Syrie et tenter d’exploiter à nouveau la carte onusienne et son Conseil de Sécurité en exerçant toutes les pressions possibles sur la Russie et la Chine.
Malgré tout cela, Damas persiste à user d’un langage diplomatique serein. Dans les prochains jours elle pourrait adopter des positions qui démontreraient qu’elle ne se considère pas en état de faiblesse… Les Syriens savent qu’ils ne manquent pas d’atouts. Les mesures de sécurité se sont révélées efficaces. Homs est sauvée avec le minimum de pertes possibles et les bandes armées, qui y sévissaient, sont en passe d’être neutralisées…« Nous resterons calmes et sereins, et prochainement nous adresserons les signaux qui témoigneront de la force du peuple syrien et de sa solidarité militaire et politique ». La Russie n’a pas cédé, des millions de Syriens continuent à manifester dans toutes les régions du pays adressant au monde entier le message très clair de leur assentiment à leur président et de leur refus catégorique de toute intervention étrangère, et les opposants patriotes ont opté pour le dialogue.
Malheureusement, les manigances perdurent et la désinformation partisane des médias arabes et internationaux prêche toujours. En ce moment même, ces États, et particulièrement le Qatar, tentent de fabriquer « une opposition unifiée » pour arriver à la faire reconnaître, et réussir, par ce subterfuge, à déclarer l’illégitimité du Président syrien comme un fait établi.
Certains pensent que la crise syrienne ira vers encore plus de complications ; d’autres avancent qu’elle touche à sa fin. Quoiqu’il en soit, cette année américaine pré-électorale promet de nombreuses surprises, d’autant plus que le prochain retrait des forces américaines de l’Irak est susceptible d’ajouter d’énormes pressions sur l’Iran, la Syrie, et le Hezbollah. Le Qatar et d’autres États arabes ont, jusqu’ici, réussi à priver la Syrie du soutien des pays frères. Il n’empêche que des liens solides demeurent intacts entre Bachar el-Assad et certains leaders, y compris le nouveau leader saoudien, le Prince Naëf Ibn Abdel Aziz…
Est-ce là un autre message destiné à Sheikh Hamad considéré par les Syriens comme « le plus remarquable des instigateurs et comploteurs », lequel continue à affirmer que « El-Assad est proche de sa fin » ?