Et si nous nous étions fourvoyés depuis le départ ? Et si le féminisme était tout autre chose qu’un mouvement de libération de la femme ?
Voici trois vidéos qui apportent un éclairage jamais présenté par les médias de masse :
Alain Soral pose une analyse lumineuse :
Cette lecture philosophique de l’idéologie féministe fait l’effet d’une douche froide. Peut-on y échapper ? Les pièces du puzzle s’ajustent si bien.
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Edward Bernays : "Comment faire fumer les femmes ?"
Difficile à avaler ? Il n’est pas le seul à avoir montré le mécanisme. Normand Baillargeon explique ici comment Bernays s’y est pris pour faire sauter le tabou social qui interdisait aux femmes de fumer en utilisant l’idéologie féministe. En jouant sur la corde sensible du désir de pouvoir féminin, il est parvenu à doubler le potentiel marchand des fabricants de cigarettes.
Deuxième douche froide. En fait, on se plaît à flatter les femmes d’avoir obtenu le droit de vote de haute lutte, mais ce qu’on ne dit jamais c’est que ce droit de vote pour les femmes ne leur aurait jamais été accordé si les vrais dirigeants (la haute finance), n’avaient pas eu l’assurance qu’on pouvait influencer l’opinion à volonté.
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Consommation, gratification, dominance, asservissement, lutte de pouvoir, compétition, territoire, punition, inhibition, angoisse, motivation, inconscient, autant de concepts que l’idéologie féministe nous a habitués à comprendre sous l’angle de la lutte des sexes, comme s’il s’agissait d’une lutte de classes.
Essayons un autre éclairage. Henri Laborit présente (dans le film Mon oncle d’Amérique) un assemblage cohérent de ces concepts et illustre comment deux rats en cage soumis à un stress commun vont se battre pour rester en santé.
Henri Laborit : fuite, lutte et inhibition de l’action
Troisième douche froide. L’expérience des deux rats en cage soumis à des chocs électriques présente une analogie frappante avec le couple enfermé dans une société marchande soumis à la propagande féministe. En effet, si on pense que les rats sont le couple, que la cage est la société de consommation et que les chocs électriques sont la propagande féministe, l’analogie n’est-elle pas troublante ?
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Piégés par la promesse de liberté
Nous ne voyons pas que la guerre des sexes est voulue par une société marchande qui en tire profit parce que, pour un temps, nous en avons été bénéficiaires. L’effondrement économique mondial qui se profile actuellement commence à nous ouvrir les yeux.
Toutes les fonctions familiales ont maintenant été étatisées le couple n’existe plus que pour la bagatelle. Le dernier avatar féministe ― la théorie du genre ― est là pour dissoudre jusqu’au fondement même du couple, égalitariser chacun dans une fonction sociale choisie librement mais toujours au service de la société marchande. Quand le choix nous incite entre acheter ceci ou cela, il se pose toujours en terme d’achat. Où est le choix dans une société libre qui a unidimensionnalisé l’humain à la fonction marchande ?
Depuis l’égalitarisme des années 1970, on a poussé la femme à occuper tous les domaines de la vie professionnelle. Pourtant elle éprouve un malaise constant, croissant. Loin de s’arrêter après l’abolition de la discrimination sexiste, les médias ne cessent de rapporter une escalade de revendications. Même après avoir dépassé l’homme dans de nombreux domaines, notamment à l’université, l’insatisfaction est à son comble.
Pourquoi ? Coupée de ses fonctions naturelles, soumises à un battage idéologique permanent pour la maintenir dans le droit chemin de la consommation, on l’a mise dans une cage qu’elle ne voit pas, et soumise à une compétition pipée qui l’oppose à l’homme ― son collaborateur naturel ― transformé en bouc émissaire de ses malaises contre lequel elle ne cesse de combattre. Mille incitatifs excitent sa convoitise à tout moment.
Véritable endoctrinement religieux, elle prie le dieu monétaire par une pratique rituelle de l’horaire laborieux qui l’a complètement asservie en lui faisant croire qu’elle était plus libre que jamais.
Ainsi donc, Soral, Bernays et Laborit nous aident à comprendre comment le féminisme est devenu un mouvement d’asservissement de la femme. L’histoire nous a maintes fois donné l’exemple d’une révolution qui se transforme en piège pour ses protagonistes.
Il n’y a qu’à penser au triste destin de Robespierre et de ses suivants. Et si le cycle de l’histoire se répète, qui sera le Napoléon du XXIe siècle ?