Le nouveau maire FN d’Hénin-Beaumont Steeve Briois a annoncé que la Ligue des droits de l’homme ne disposera plus du local que la mairie avait mis gratuitement à sa disposition jusque-là.
« Depuis des années, la Ligue des droits de l’homme bénéficiait de subventions municipales (300 euros par an) et d’un local municipal en toute illégalité […]. Non seulement aucun bail n’a été signé entre l’association d’extrême gauche et la mairie faisant de la LDH, un occupant sans titre mais plus grave, ces subventions sont totalement illégales », a expliqué Steeve Briois dans un communiqué.
L’association, plus connue sous l’acronyme LDH, créée en 1898 à l’occasion de l’affaire Dreyfus, est connue pour être très fortement liée à la gauche. Elle a en effet compté dans ses rangs des hauts dignitaires socialistes comme Léon Blum, Pierre Mendès-France ou plus récemment Robert Badinter.
La LDH, dont Trosky disait qu’elle « a toujours été, de même que les loges maçonniques, une arène pour la coalition politique des socialistes avec les radicaux bourgeois », intervient dans le débat public, souvent en traînant ses adversaires politiques en justice au nom de la « lutte contre le racisme et l’antisémitisme ». D’une manière générale, la Ligue est à la pointe de la gauche sociétale, militant pour le droit à l’avortement, contre l’extrême droite, pour le droit au logement, pour l’immigration massive, le tout aux frais du contribuable via des subventions.
Florian Philippot commente cette décision sur Europe 1 :