L’attentat commis la semaine dernière à Sousse (Tunisie) par un étudiant de 23 ans et revendiqué par l’État islamique (EI) a fait 38 tués, dont 30 ressortissants britanniques. Aussi, si le secteur touristique tunisien a été visé par les terroristes, le Royaume-Uni l’a été par la même occasion. Du coup, Londres envisage de durcir sa participation à la coalition anti-EI emmenée par les États-Unis en élargissant la zone d’intervention de la Royal Air Force à la Syrie.
Pour le moment, les missions assurées par les avions Tornado GR-4 et les drones MQ-9 Reaper engagés dans l’opération Shader (nom de la participation britannique à la coalition) se limitent seulement à l’Irak. Parmi les pays occidentaux, seuls les États-Unis et le Canada effectuent des frappes en Syrie.
Le ministre britannique de la Défense, Michael Fallon, a ainsi lancé un appel pour élargir le mandat des forces britanniques à la Syrie en s’adressant aux députés de la chambre des Communes, le 2 juillet. [...]
Pour rappel, en août 2013, M. Cameron s’était vu infliger un revers de la part du Parlement après le refus de ce dernier de voir le Royaume-Uni prendre part, aux côtés de la France et des États-Unis, à une opération militaire visant à « punir » le président syrien, Bachar el-Assad, après l’attaque chimique contre le quartier de la Ghouta, dans la banlieue de Damas.