Par Arnaud Guyot-Jeannin.
L’immigration de peuplement en France n’est pas majoritairement islamisée, mais occidentalisée. Les islamo-racailles et autres talibanlieusards ne jurent que par le fric, les marques et la violence, indexés sur un Coran fantasmé. C’est pourquoi la thèse d’une islamisation de la France ne tient pas. En revanche, celle de son américanisation est éclatante !
Certaines villes, certains quartiers sont certes islamisés (pratiquants se rendant à la mosquée, femmes portant le voile, etc.), mais ils restent minoritaires sur le sol national. D’ailleurs, ces endroits sont loin d’être les plus convulsifs. Beaucoup de musulmans populaires traditionnels y vivent pacifiquement. Ce qui s’explique très bien : plus le taux communautaire est fort dans un lieu précis, plus l’insécurité y est faible. La religion, la morale et la famille structurent les personnes et les communautés dans l’espace social/public. Malgré cette réalité sociologique, les musulmans traditionnels souffrent souvent de l’image négative qu’en donnent les salafistes ou les médias sensationnalistes.
Il ne saurait donc exister une « 5e colonne islamiste » comme l’explique Aymeric Chauprade dans un entretien paru sur Boulevard Voltaire le 29 juin dernier. Et de citer Nadine Morano et Jacques Myard après Christian Estrosi, puisqu’ils partagent le même constat illusoire. Ses références relèvent certainement de l’humour chaupradien…
L’expression « 5e colonne islamiste », sur le plan de la politique intérieure française, renvoie à celle de « choc des civilisations » – voire « guerre de civilisation », pour reprendre la formule de Manuel Valls – sur le plan de la politique à la fois nationale et mondiale.