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Sociologie du gamer – Entretien avec Adrien Sajous

"Le capital produit une fausse vie et nous la revend"

Adrien Sajous est l’auteur de l’ouvrage Sociologie du gamer. Militant E&R et ancien gamer, il répond ici aux questions de E&R Hautes-Pyrénées.

 

 

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39 Commentaires

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  • #1707752
    Le 21 avril 2017 à 18:25 par Bruce LeGoy
    Sociologie du gamer – Entretien avec Adrien Sajous

    Une vulgarisation exemplaire ! Encore meilleur que Cousin !
    Et tous les joueurs de jeu vidéo (comme si c’était une pratique à défendre) se ramènent pour défendre leur petite masturbation personnelle. Vous êtes des poules mouillées. Ok c’est sympa de jouer, et alors ? En quoi ce qu’il dit est faux ?

    Ce que dit notre camarade est époustouflant d’exactitude. Tous ceux qui défendent leur petit passe-temps virtuels comme des enfants devraient avoir honte.

     

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  • #1707816
    Le 21 avril 2017 à 19:31 par Julia
    Sociologie du gamer – Entretien avec Adrien Sajous

    Très bonne vidéo qui m’a permise de mieux comprendre pourquoi je joue à mes jeux vidéo en ligne et qui me permet de relativiser la chose.
    Lorsque nous sommes au chômage, nous avons encore plus tendance à nous réfugier dans cette activité très chronophage qui nous fait perdre un temps précieux à faire autre chose de plus utile pour nous et pour nos proches.
    Enfin, c’est la première fois que j’écoute Adrien Sajous et je remarque qu’il a un cerveau très structuré sur la notion du concept.
    Continuez comme ça Adrien !

     

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  • #1707824
    Le 21 avril 2017 à 19:44 par Artémis
    Sociologie du gamer – Entretien avec Adrien Sajous

    Excellent et merci Adrien Sajous de ce travail fin et intelligent sur les gamers, qui apparemment, n’ont aucun recul sur leur propre aliénation, c’est là toute la perversité et la subtilité du Capital, ce que les esclaves ne peuvent pas comprendre, vu leur condition.
    Mais, et comme il a été écrit ici très justement avant moi, il faudrait avoir lu et compris Clouscard pour avoir ce recul, et donc éteindre un peu les jeux, qui tout divertissants soient-ils, et lire. Et un autre type de plaisir peut s’ouvrir aux gamers. Mais bon hein, j’y crois pas trop.

     

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  • #1708251
    Le 22 avril 2017 à 13:28 par calal
    Sociologie du gamer – Entretien avec Adrien Sajous

    rester assis 8 heures par jour va provoquer des varices aux jambes. le sang stationne dans les membres inferieurs et va faire pourrir les veines.

     

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  • #1708272
    Le 22 avril 2017 à 13:56 par helios35
    Sociologie du gamer – Entretien avec Adrien Sajous

    Aux gamers

    Laissez tomber tout cela. En tant qu’ancien footeux (je passai des heures à regarder des matchs et à écouter les débriefs sur rmc), je peux vous certifier que vous vous rendrez compte à posteriori du temps que vous avez perdu. Ce n’est qu’après coup que l’on constate que rien de concret ou de bon ne sort de ce genre d’activité.
    Amitiés

     

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  • #1708300
    Le 22 avril 2017 à 15:16 par Lioum
    Sociologie du gamer – Entretien avec Adrien Sajous

    Le jeu vidéo est comme n’importe quel divertissement. C’est à dire qu’il faut savoir pourquoi on joue, et si c’est juste un plaisir ou un échappatoire.
    exemple : fumer un joint ou boire une bière de temps en temps par plaisir gustatif est moins grave que passer ses journées à lire par peur du monde extérieur.
    Ensuite quand j’achète un jeu vidéo, je ne me demande pas si j’enrichis quelqu’un. Et si c’est le cas, tant mieux pour lui.

     

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  • #1708465
    Le 22 avril 2017 à 19:34 par Alouest
    Sociologie du gamer – Entretien avec Adrien Sajous

    Au risque de faire un commentaire redondant suite à ceux déjà fait pour cette vidéo, moi aussi je suis un ancien gamer.

    Accroc aux jeux vidéos pendant toute mon adolescence notamment, je le regrette à un point que vous n’imaginez pas. J’ai 32 ans aujourd’hui et je suis complètement sorti de cette daube, ouf, car ça m’a bouffé la vie : j’ai perdu mon temps et entravé mon développement vers l’âge adulte puisque toute vie sociale fut inexistante.

    J’en ressens encore beaucoup d’effet négatif aujourd’hui d’ailleurs, comme quoi faire l’autruche est une erreur conséquente : ouvrir les yeux sur nos incohérences au plus tôt c’est le mieux.

    Je suis certains qu’un enfant ou adolescent qui grandit en jouant dans la nature, dans le réel - ou en jouant a des jeux de société avec sa famille, qui sont eux aussi physiques, réels et source d’apaisement - deviendra un adulte bien différent de ceux qui joueront aux jeux vidéos : pas le même environnement, pas les mêmes stimulations du cerveaux, etc.

    Un peu de bon sens et d’intuition suffisent à s’en douter, selon moi en tout cas.

    Merci à Adrien pour son courage : j’imagine que s’engager dans une vidéo à visage découvert tel qu’il le fait est loin d’être facile. Bravo !

    Respect à tous.

     

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  • #1708557
    Le 22 avril 2017 à 22:19 par Rudy
    Sociologie du gamer – Entretien avec Adrien Sajous

    Amis gamers,

    Adrien Sajous réalise un travail de sensibilisation en vue de déclencher une prise de conscience. Il n’a jamais été question de vous lapider.

    Un danger que personne n’a souligné ici concernant les jeux vidéo et qui est particulièrement bien expliqué dans le livre : la brutalité dans la mobilité de point de vue et la fréquence, souvent très élevée, de cette mobilité. Devant notre écran, immergé dans un univers virtuel, l’image que nous nous faisons de nous-même au travers du "personnage" que nous incarnons est généralement valorisante. Cette image est malheureusement souvent bien différente dans la vraie vie. Certains gamers ont même l’impression d’être de vraies merdes dans le réel, ce qui, en plus de dévitaliser des êtres qui pourraient rayonner, catalyse leur addiction et donc leur neutralisation dans un espace virtuel stérile. Il est important de souligner que le fonctionnement de la mobilité de point de vue entre réel et virtuel (et vice et versa) se fait ici sans progressivité. Pour caricaturer, passer de "Superman" à l’état de "merde" (et l’inverse) est possible en une fraction de seconde sans que l’organisme n’ait en quelque sorte le temps d’atterrir et de digérer convenablement la transition. La fréquence de ce changement de point de vue est pour certains très importante quotidiennement. Ce phénomène désordonne la structure de l’être en le maintenant systématiquement désaligné par rapport à lui-même et peut constituer un terrain particulièrement fertile à des tendances schizo et/ou autre.

    En tant qu’ancien gamer et partisan d’une décontamination à la manière douce je vous propose ceci : si vous jouez 4 h par jour, essayez simplement de passer à 3h30 par exemple. Si c’est trop dur, c’est pas grave, tentez 3h45. Et puis une fois que c’est "digéré" (peu importe le temps que ça prend, l’important est d’arpenter le chemin), retranchez encore un peu. Parallèlement, compensez avec quelque chose de sain vous emplissant de vigueur. Vous n’êtes certainement pas des cons donc vous trouverez.

    Bien à vous.

     

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    • #1708727
      Le Avril 2017 à 10:18 par Vlad
      Sociologie du gamer – Entretien avec Adrien Sajous

      J’ai envie d’ajouter que si c’est une pratique quotidienne (en général ça l’est), on peut difficilement percevoir la nature réelle du jeu vidéo et sa place dans notre vie tant qu’on est dedans (même chose pour la télévision), autant qu’il est difficile d’être lucide pendant le rêve même : d’où les résistances de ceux qui se sont vêtus de l’identification du "gamer" et la culture qui va avec. On cherche à s’en extraire quand l’impasse se fait sentir, quand on a découvert le mur invisible qui limite la multiplicité apparente d’expériences de ces univers virtuels.
      Si j’ai bonne mémoire, Sajous dit un peu ça dans son livre en parlant des jeux qui finissent par être abandonnés au moment où les joueurs ont épuisé toutes les requêtes possibles, quand ils ont atteint sa limite (les mods et les speedrun étant d’une certaine manière un moyen de les ranimer jusqu’à leur souffle final). Ça me fait penser au cycle des réincarnations : soit vous passez à la vie/jeu suivante en vous mentant à vous même en pensant que ça sera différent, neuf, soit vous vous décidez à quitter définitivement le cycle, libéré des faux désirs qui vous pèsent inutilement.

       
  • #1708621
    Le 23 avril 2017 à 00:15 par Hurluberlu
    Sociologie du gamer – Entretien avec Adrien Sajous

    On voit à quel point le jeu vidéo est une drogue pour certains rien qu’à lire les commentaires d’une rare violence et d’une rare méchanceté, alors qu’à priori le thème des jeux vidéos n’est pas un sujet particulièrement clivant...mais que voulez-vous on ne touche pas à la drogue d’un drogué.

     

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  • #1708691
    Le 23 avril 2017 à 09:03 par laurent71
    Sociologie du gamer – Entretien avec Adrien Sajous

    Les "gamers" réagissent comme des camés qu’on voudrait sevrer, venir s’informer sur E&R c’est déjà avoir pris conscience qu’il y a quelque chose qui merde dans ce monde, l’étape suivante(pour les hommes.) c’est la résistance et face à l’ampleur du combat à mener, cela va demander d’être radical.
    Aussi rester le cul vissé dans le canapé à se prendre pour quelque chose qu’on est pas me semble être à l’opposé de l’attitude d’un résistant conséquent.
    Comme je l’ai déjà dis à un camarade sur le forum, pour les jeux vidéos, se tâter entre la console et le PC, c’est hésiter sur la main avec laquelle on va se branler...

     

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