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Selon le FMI, neuf chômeurs français sur dix n’ont aucune chance de retrouver un emploi

Selon le FMI, une reprise de la croissance ne permettrait pas d’améliorer de façon pérenne, le retour à l’emploi d’une majorité de chômeurs.

 

[...]

Des causes structurelles

Selon le groupe d’experts qui a passé 15 jours en France, les causes du chômage seraient essentiellement structurelles. D’après l’institution, sur les 10 % de chômeurs que compte l’Hexagone, 9 % n’ont aucune chance de retrouver un jour un emploi.

Les principales causes pointées  : le manque de qualification des chômeurs français et l’inadaptation de leur profil au marché de l’emploi. Un relèvement de la croissance resterait sans effet sur les chiffres du chômage, insiste le FMI.

 

Un marché du travail peu « adaptable »

Le FMI relève plusieurs autres facteurs d’inertie parmi lesquels une trop forte « centralisation des conventions collectives », « des procédures judiciaires longues et incertaines en matière de licenciement », un « accès relativement facile aux allocations-chômage » ou encore un « salaire minimum relativement élevé ».

 

Des pistes de réforme

Le groupe de travail salue les réformes engagées par la loi Travail, portée par la ministre Myriam El Khomri. Alors que le projet suscite une forte mobilisation sociale en France, le FMI suggère d’aller plus loin. La première priorité serait la réforme de l’assurance-chômage afin d’améliorer la compétitivité des salariés et des entreprises.

Lire l’intégralité de l’article sur ouest-france.fr

Voir aussi, sur E&R :

 






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26 Commentaires

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  • Des managers au profil de "gestionnaire" distant des réalités de production, assimilable au rôle du client (de donneur d’ordres) : le mimétisme est si saisissant que certains sont de véritables passe-plats. Un pilotage principalement axé sur le délai, s’appuyant sur l’automatisation des processus pour assurer le livrable de piètre qualité.
    Une méconnaissance totale du métier, bien pratique, qui limite l’empathie vis-à-vis des équipes de production et ainsi le niveau de compréhension face à la complexité, au réel : il devient alors très compliqué d’aménager la production selon le prévisionnel sous-estimé pour être vendu.
    L’objectif est de tenir la cadence pour tirer un maximum de profit.
    Au niveau de la production, dans silence, on produit, en fermant sa gueule, n’importe quoi, n’importe comment, n’importe où, avec n’importe qui (offshore, nearshore).
    La cadence est rendue "supportable" car ludique : des goodies partout, des simulations de processus en lego, des mises en situation par des jeux de rôle, des plannings d’avancement indiqués par des magnettes, des tampons (dinosaures, ballons,…). C’est l’infantilisation des demeurés, les friandises « ... c’est beau la vie ! » renforcent le conditionnement plavovien.
    Tout dysfonctionnement est le problème d’un seul, de celui qui a été assigné à la réalisation de la tâche, devenant aux regards des autres, quasiment le coupable du blocage dans l’avancement du projet : haro !
    C’est le règne de l’arbitraire.
    Dans ce contexte, il devient alors plus malin de choisir une tâche plus simple, de bien communiquer sur sa difficulté de mise en œuvre pour être bien apprécié par le "gestionnaire" qui n’y connaît rien : plus d’initiative, de prise de risque…
    Une mise en concurrence poussée à l’excès entraînant une forme d’attentisme résolu allant jusqu’à la rétention d’information, et, dans le pire des cas, la mise en échec de l’autre : des mails sont laissés sans réponse ou "avec plein de smiley contents", des terrains glissants, des chausse-trappes... le terrain professionnel est miné.
    Aucun partage de compétence, de méthode, tout le monde s’appauvrit, s’épuise, les gens ne se forment plus dans le travail ni à l’extérieur, les DIF et autre CPF sont des farces : l’entreprise, la "boîte", l’Antre de la folie devient une coquille vide décorée de label contre la discrimination, de chartes bidons « Great place to work ! », de slogan "convivialité", "éco responsabilité",... bref "avec mon cul sur la commode !"

     

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    • La fabrique à crétins tourne à plein régime depuis un moment déjà. Il est normal qu’on les retrouve dans les entreprises et surtout qu’ils finissent par en modifier la culture et les valeurs. C’est effectivement le règne des managers qui ne connaissent rien ou pas grand chose et qui fonctionnent à l’affect et à l’esbroufe. Diplômés d’Ecole de Commerce pour "fils à papa", ils trouvent en général normal d’occuper des postes de management très jeunes (n’ont-ils pas été formés pour ça ?) et sont rarement conscients de leur totale vacuité car élevés aux jeux de rôles, ils ne font plus trop la différence entre la forme et le fond et tendent à confondre les moyens et les fins. Ils sont là pour le spectacle.

       
  • Selon le FMI Dominique Strauss Kahn était un mec bien.
    Selon le FMI pour aider les pays en difficulté il faut les endetter.
    Mais selon le FMI il faudrait les écouter pour que la France aille mieux........

    Alors, étant donné que le but du FMI est de « promouvoir la coopération monétaire internationale, garantir la stabilité financière, faciliter les échanges internationaux, contribuer à un niveau élevé d’emploi, à la stabilité économique et faire reculer la pauvreté » ET que visiblement leurs solutions ne marchent pas vraiment depuis 1944, je pense que la conclusion qui s’impose est donc que le FMI ne sert à rien.

     

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  • #1473197
    Le 25 mai 2016 à 16:11 par The Shoavengers, le réveil de la farce
    Selon le FMI, neuf chômeurs français sur dix n’ont aucune chance de retrouver (...)

    C’est vrai que le FMI a des exemples merveilleux à nous montrer en exemple : Ukraine, Grèce, et je-ne-sais quel pays d’Afrique dont on ne nous parle même pas tellement leur réussite est éclatante.
    Il y a cinq ans, je disais déjà que nos maîtres voulaient nous mettre au niveau du petit chinois. On me prenait pour un abruti.
    Je disais qu’il était impossible que des chômeurs retrouvent du travail -la conclusion du FMI est juste là-dessus-, on me prenait pour un abruti.
    Il suffit d’attendre.
    Ceux qui ne réagissent pas aujourd’hui en subiront les conséquences demain. C’est aussi vrai que deux et deux font quatre.

     

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  • Bientôt ce sera : recherche esclave, motivé, bonne présentation, Bac +5, bilingue, mobile, sans attaché et disponible

     

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  • Pour le FMI lutter contre le chômage revient a développer une classe de travailleurs pauvres , un travailleur pauvre a plus de valeur qu’un travailleur payé normalement , il s’agit d’augmenter la valeur du cheptel. Revaloriser une classe d’actifs. On dirait juste un lobby de multinationale. Les multinationales sont les mieux placées pour profiter du chômage et de l’immigration non contrôlée même si pas mal de petits entrepreneurs font travailler depuis longtemps des sans papiers au black.la tendance lourde est plus de pauvres qui triment juste pour survivre et des riches encore plus riches car le capital gagne en valeur relative. La limite du système c’est que le cout de la vie ne baisse pas et que les salaires diminuent, ainsi que l’emploi salarié, le système détruit en douceur le travailleur qui n’est plus qu’un chômeur ou un RSAisiste, la révolte de assistés c’est pas évident a conceptualiser.On divise par la misère on critique les assistés et pourtant Vivre du rsa demande parfois plus de talent et de travail que tenir un emploi de cadre dans une grande banque voir au FMI. Ca me donne envie de relire Germinal de Zola. Pour comparer avec notre époque la faim est plus rare et les riches sans scrupules plus difficiles a attraper donc la révolution ou révolte n’est pas pour demain.

     

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  • @aux 2 contestataires qui n’ont pas lu l’article , le titre d’ER est juste .
    Il s’agit de 9% des 10% de français au chômage ...
    D’ailleurs dans la barre du navigateur il est écrit
    selon-le-fmi-9-chomeurs-francais-sur-10-nont-aucune-chance-de-retravailler

    Salutations .

     

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  • Ils disent 9 % sur l’article en lien, donc pas 9/10

     

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  • 9 chômeurs Français de souche ! car la main d’oeuvre de remplacement est déjà là par les milliers d’immigrés qu’ils font rentrer. Et dans le même temps, la loi sur le travail qu’ils veulent faire passer permet d’augmenter le temps de travail pour tous ! Donc, il n’y a pas de travail et on augmente le temps !!! Donc, tout ça, c’est du pipeau. Du travail il y en aura et les immigrés, n’ayant jamais connu le Code du Travail Français d’avant et ses acquis sociaux, accepteront l’esclavage programmé. Complètement malade ce monde !!! Ils nous prennent vraiment pour des truffes.

     

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  • Les journalistes du Figaro, à l’origine de cet article (copié ensuite par Le Point & co) ont compris la statistique de travers. L’article source du FMI écrivant que « sur un taux de chômage total de 10% de la population, 9% correspondent à des chômeurs structurels », il aurait fallu déduire que seuls 9% des chômeurs français sont désignés... et pas neuf dixièmes des chômeurs. Ce ne sont donc pas 90% des chômeurs français qui sont condamnés, mais "seulement" 9%.
    « Neuf journalistes sur dix ne savent pas lire une statistique », ricane une twitternaute.

     

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