Maître Gims, Jul, Bigfo et Oli, Soprano, Orelsan... d’une médiocrité abyssale. Je ne comprends pas que l’on puisse écouter ces casseroles. Mon Dieu c’est pas possible.

Répondre à ce message

Hello ! De Radiohead, je ne connaissais ni le nom, ni le morceau proposé "Staircase" de 2011. Je ne sais d’ailleurs pas sur quel support radiophonique on pouvait l’entendre en 2011. Cette année-là j’avais 56 ans, et sans vouloir me vanter, j’avais largement fait le "giro" de tout ce qui peut s’entendre en musique depuis ma naissance. Ce qui était entré dans ma tronche, dans mes tripes, et dans mon coeur, n’en est jamais ressorti. J’écoute toujours de la musique car je suis mélomane. Mes goûts éclectiques me permettent de naviguer dans toutes les eaux, à la recherche de la moindre parcelle de beauté musicale. Ce que j’ai adoré, et je les écoute encore maintenant dans des vidéos de concerts, c’est Pat Metheny ou un Jaco Pastorius avec Jo Zawinul et Wayne Shorter dans Weather Report. Comment il a fini sa vie ce pauvre Jaco, c’est très triste.
Staircase c’est très agréable, j’y vois justement un brin de WR pour la rythmique et le côté soft, lancinant et mystérieux, et puis ça transpire du British, et j’adore les groupes anglo-saxons, entre autres, il me serait difficile de tous les citer, Prefab Sprout, Spandau Ballet, Rick Asley, Joe Jackson, Genesis, "The Battle of Epping Forest", John McLaughlin, le spanish Paco de Lucia, là je dérive un peu vers l’Espagne, excusez du peu ! Chez les Français, c’étaient des gens comme Sheller, Jonasz, ou Lavilliers. j’ai remarqué à quel point ce dernier est devenu con-formiste. Du côté des jazzmen, Chick Corea "Return to Forever", Al Di Meola, Billy Cobham, Herbie Hancock, Jack Dejonette, John Mayall, Thelonius Monk, etc. Et puis la Cubaine, la Mexicaine, celle de la Barbade, la musique arabe... Chez les femmes, il y eut en France Véronique Sanson, et les autres, Marianne Faithfull, Ricky Lee Jones, Karla Bonoff, etc. Et puis il y a toute la partie qui n’est ni jazz, quoi que, ni rock, la Classique, le très British Gustav Holst avec ses "Planètes", le Suédois Ture Rangström, etc.
Ravel, Debussy, Fauré, D’Indy, Franck, etc.
Quand le jazz rencontre le classique c’est chouette, ça donne de grandes choses. J’aime les chefs d’orchestre, les cheffes d’orchestre, les orchestres, et les répétitions, qui sont un moment très divertissant. Enfin, il y a toute la musique internationale, de toutes les latitudes, et la musique de toutes les époques, et des milliers d’autres.
Je pense sérieusement que la musique est une partie de l’infini.

Répondre à ce message

Si cette époque est fortement marquée par des affrontements idéologiques, il en est de même sur le plan esthétique. Et l’offre culturelle, quoique abondante, s’inclinant toujours et volontairement du côté de la culture de masse, c’est tout logiquement que ce qui se fait de mieux soit moins à portée. Et ce n’est que lorsque l’on comprend que tout est pensé pour abrutir et concentrer (De l’école aux divertissements), pour que jamais on ne sorte de la sphère autorisée, que l’on s’emploie à aller vers d’autres possibles. C’est la conscience d’être empêché, d’être retenu, qui favorise l’émancipation, la découverte. Ou alors...t’es con, tu consommes bêtement et c’est dommage, parce que tu passes à côté de quelque chose (Hormis l’influence de l’entourage, la curiosité propre, la propension naturelle à aller vers le meilleur).

Répondre à ce message

La musique, y’a pas 36 solutions : soit on a pris le parti de l’entendre, ce qui peut sous-entendre subir quelque chose qu’on n’a pas choisi, soit on a pris celui de l’écouter.
Pour le bien de mes sardines en boîte je n’aimerais pas qu’elles entendent, ni une version randomisée donc mauvaise de La Flûte enchantée, ni la meilleure des versions, parce qu’elles n’aimeraient ni l’une, ni l’autre. N’ayant connu que le son de vagues sur un rocher, Mozart ne leur est d’aucune utilité.
La musique dans les magasins est superfétatoire. Elle n’est là que pour réveiller nos instincts primaires, destinés à terme à nous faire perdre la boule dans les rayons et augmenter la note. C’est le but et ça fonctionne... à fond la caisse !

Répondre à ce message

Radiohead c’est du pur British au niveau du son et du rythme.
Écoutez "The Irish Rover - The Dubliners & The Pogues". C’est de la grosse bombe ! En vidéo sur YT.
2e bombe : "The Pogues - Fairytale Of New York (Official Video)".
The Pogues est un groupe irlandais qui connait le succès pendant les années 1980-1990. L’alliance du rock et du folklore irlandais par excellence.

Répondre à ce message

Bonjour à tous !
Je me permets de vous suggérer une excellente émission musicale proposée par la BBC fin des années 90 début années 2000, il vous suffit de taper Transatlantic Sessions dans youtube, j’espère que certains d’entre vous apprécieront, la crème de la crème de musiciens anglais et américains jouant des morceaux folkoriques ou des reprises, moi ça me tient aux tripes, bonne écoute ))

Répondre à ce message

Encore un peu pour @Mouai et ses questionnements sur toutes les définitions de la musique moderne...
Déjà, faut se demander combien de commentateurs sont réellement musiciens, ce qui n’est vraiment pas nécessaire pour jouir de la musique, on en conviendra parfaitement, mais... hein ...
Soyons léger ; pas très compliqué.
Le rock, c’est d’abord le swing, le jive a la sauce Elvis.
La pop, c’est les sixties dans sa plus belle expression. Ça pète dans tous les sens possibles de l’harmonie.
Puis les headbangers a moitié sourds se sont installés avec le heavy.
Ce n’est que plus tard qu’on a glissé dans le métal, pour ceux qu’en n’ont jamais assez dans les oreilles, même qu’on y entend plus rien.
Là, on a commencé a voir des gusses qui savaient pas jouer, ça s’appelle le punk.
En réaction du mauvais goût, t’as eu le disco, qui valait vraiment pas mieux.
En fond de scène, il y avait le progressif, un fourre-tout inimaginable ou on trouvait (aujourd’hui encore) le plus naze côtoyant le sublime, ça passe ou ça casse.
Bien sûr, la massification des instruments de musique y est pour beaucoup, puis sont venues les machines.
Puis les pompeurs incultes sont arrivés avec d’autres machines, et voilà le résultat, ça te poursuit jusqu’au fond des tympans, nul n’y échappe à moins de 15 bornes d’une ville, partout dans le monde, la cacophonie planétaire.
Jusqu’alors, on scindait la musique en deux, la musique classique pour les vieux, la pop pour les jeunes. Puis les musicos ont préféré dire "rock" pour la pop, ça le fait mieux.
Si on veut vraiment synthétiser, les Beatles c’est pop, les Stones, c’est rock.
Si on doit parler de la myriade de genres qui s’est développée au cours du temps... demain on est encore là.
Donc je résume ; Le rock, tu danse. La pop, tu es content. Le hard, tu te secoue. Le disco, tu fais ta chochotte. Le prog, tu te grattes un peu ou tu te pâmes. Le jazz, tu dodelines du haricot, et sur du classique, tu niques !

Répondre à ce message

Masaru Emoto avec ses cristallisations d’eau gelée a démontré d’une façon extraordinaire, le pouvoir des vibrations sur l’ d’eau, en passant différentes musiques, de la classique à la moderne, en présence d’eau neutre, ou des expressions nobles ou vulgaires. Les fantastiques formes, des plus magnifiques aux plus laides, qu’il a obtenu montre que le monde de la Nature lié à la perfection réagit vivement...

Répondre à ce message

Pour écouter du bon rock actuellement, faut regarder du côté de la "oi" music... Celle des skinheads.
Par exemple : the reapers " skinhead rock n’ Roll"
Ou : the old firm casuals " Noddy holder" pour ceux qui connaissent le groupe slade... Attention ça arrache par contre.

Répondre à ce message

Donc le sujet c’est Aya Nakamura qui représenterait le summum de la laideur, en représentation esthétique.
Petite réflection pour les vieux cons : qui a survécu aux yéyés et à la disco survivra à Aya Nakamura.
Aya Nakamura propose quelque chose qui cause aux jeunes. Et en tant que musicien je comprends techniquement ce qui a l’attrait du beau pour ces jeunes. C’est intéressant, même si ça devra être désuet dans les dix prochaines années.
La scansion est proche de ce que le rap proposait (emioles et autres polyrythmies). Y’a du love aussi, ça parle autant que du Françoise Hardy dans les années 60.
Le snobisme est particulièrement développé en musique. Comme si ça touchait le plus intime de l’être. Je comprends ça, mais ça reste du snobisme.
Les uns comparent cette musique populaire à Debussy (n’importe quoi ;-) et les autres moins cultivés à Radiohead. Ça passe par Steely Dan… manque plus que Miles Davis et Zappa… et Sylvie Vartan.
En résumé : le pouvoir de la musique est immense, ça lie l’humanité, c’est comme une prière. Mais franchement, je vous en conjure, essayez d’écouter la musique comme les enfants, purement et simplement.

Répondre à ce message