Malgré une lettre du préfet de l’Hérault lui demandant de « reconsidérer son projet », le maire de Béziers refuse de déplacer la crèche qu’il a fait installer à l’entrée de la mairie.
La préfecture a tenu à préciser que suite au courrier de dénonciation émanant du conseiller municipal d’opposition Aimé Couquet (Front de gauche) :
« Une analyse juridique de la jurisprudence et du droit applicable a été conduite. Au terme de cette analyse, dès qu’il y a eu confirmation que le montage d’une telle crèche trouvait un début de matérialisation, le préfet a fait savoir le 28 novembre [jour de l’inauguration] au maire qu’une installation au sein même des locaux municipaux semblait contrevenir aux dispositions constitutionnelles et législatives garantissant le principe de laïcité. Il l’a en conséquence invité à reconsidérer son projet dans son principe ou dans ses modalités. »
- Les courageux vieillards du Front de gauche à Béziers harcelant Robert Ménard devant la crèche qu’il a fait installer.
Robert Ménard ne compte pas céder à la pression :
« Le préfet me demande de reconsidérer mon projet dans son principe ou dans ses modalités. J’ai choisi les modalités. J’ai placé cette crèche dans le cadre de l’ensemble de la politique culturelle de la ville des fêtes de fin d’année. »
Une autre crèche de Noël, installée au conseil général de la Vendée, a été retirée après une décision du tribunal administratif de Nantes, au nom du principe de séparation de l’Église et de l’État.
« En Vendée, il y a une décision de justice » a commenté M. Ménard.