Argh, cette rhétorique à deux sous, il détourne et mène le sujet, que sophiste. Il mérite impérativement d’être recadré sur le sujet dès qu’il fait des analogies douteuses.
Son discours finalement c’est : la dictature c’est l’horreur, donc on doit à tout prix défendre la démocratie (donc ne pas la critiquer), rien que dans cette affirmation il y a de quoi lui mettre le nez dedans, ne serait-ce qu’en retournant son propos contre lui : si justement on ne critique pas la démocratie et qu’on n’est pas suffisament informé (bilderberg) c’est le plus sur moyen vers la dictature.
Et puis dès qu’il sent que ça craint il lance le cadre : vous êtes conspirationniste, vous avez des fantasmes.
Là il faut le désarmer feindre la naiveté : "peut-être bien mais justement si on savait on ne s’imaginerait pas des choses" et recadrer le sujet.
Sur "avouer" pareil, et il sourit d’avoir trouvé la faille. Avouer est cohérent puisque la déclaration de Rockfeller est niée par tous comme étant un fantasme conspirationniste, et non un language de flic, il ne faut pas le laisser mal interpréter le sens des phrases.
Dernière preuve de son mensonge c’est le traité de Lisbonne. Là dessus c’est très simple, s’il veut jouer l’argument du TCE/Lisbonne pas pareil, il faut lui rétorquer que le vote de 2005 portait sur le traité dans son ensemble, et qu’il est impossible de savoir ce qui gênait les français dedans, il est donc antidémocratique de choisir de soi-même ce qu’il faut en retirer pour Lisbonne sans consulter le peuple.
Dans ce genre d’exercice il faut à la fois réfuter son interlocuteur sans le fâcher pour éviter qu’il refuse la discussion et souvent mieux vaut feindre la proximité idéologique et une certaine curiosité naïve, et ne jamais permettre à l’interlocuteur de détourner la discussion en mettant le projecteur sur soi et en partant ad hominem, toujours recadrer sur le sujet.
On peut tout à fait justifier les questionnements qualifiés conspirationniste en invoquant la rationnalité.
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