Il y a 100 ans, le Parti socialiste était révolté : contre la guerre, les riches, et l’injustice. Aujourd’hui pour la guerre (Syrie), les riches (Macron), et l’injustice (Taubira), il est devenu révoltant. La révolte, historiquement, mène au mieux à une trahison, au pire à un bain de sang. Et quand elle réussit, elle ne change globalement rien au système d’exploitation. Ne nous révoltons pas contre les exploiteurs, qui ont prévu la répression, mais contre l’ignorance, qui leur permet d’exister. Le mal, à la racine.

 

 

 

Quand l’ex-première dame perd une roue (et son maquillage), ça donne ça. Une fois aux commandes du mec aux commandes de l’État, la Trierweiler s’est prise pour Jacky Kennedy, l’épouse de service qui négocia un million de dollars (1 000 000 $ de 1963 correspondant à 7 666 085 $ de 2014, soit 666 % d’inflation en 40 ans, et c’est pas une blague satanique) avec son beau-père pour fermer les yeux sur les putains de son mari de président. Plutôt que Première dame, ou Deuxième dame, autant être Première maîtresse, au moins on ne risque pas le scandale.

Globalement, le journalisme sort grandi de cette expérience d’accouplement avec le pouvoir. Le pouvoir aussi, d’ailleurs.

 

 

 

On reste dans les parasites. Cette bestiole est peut-être la plus immonde du règne animal. Écoutez bien : le cymothoa exigua, relativement énorme pour un parasite, vit dans la bouche d’un poisson, et lui bouffe la langue ! Et là, tenez-vous bien – que les âmes sensibles changent de chaîne – le bestiau remplace la langue de son hôte, qui ne peut pas le recracher, sous peine de perdre sa langue ! Plus vulgore tu meurs de diarrhée à un gala de Gad Elmaleh devant les riches « Franco-Marocains » de Marrakech. Le pire, c’est que le malheureux poisson n’a plus de langue, mais un cymothoa. On peut imaginer ce que ce dernier fait dire à son hébergeur : hé, les potes cymothoens, ce soir, royal au bar, c’est moi qui arrose !

Le premier, on a bien dit le premier, qui oserait faire le parallèle, entre le cymothoa, et une entité, qui piquerait notre parole, pour parler à notre place, on dit bien le premier…

 

 

 

Grâce à Valérie, la potin de la République, nous découvrons toute une frange jusqu’alors inconnue de la population française : les sans-dents. Ici, un spécimen sourit de toutes celles qui lui restent, sans se douter de la réalité dramatique du manque de soins qui touche les Français. En voilà au moins un qui ne dilatera pas plus le trou déjà béant de la sécu. Les dentistes, eux, voient les queues s’allonger devant leurs cabinets. Notre capitalisme finit par ressembler furieusement au socialisme soviétique, vous ne trouvez pas ? On se demande quelle peut bien être l’invariant caché qui réunit les deux systèmes.

Encore une fois, attention, le premier complotiste, qui oserait…

 

 

 

Le capitalisme pour tous, une bonne transition vers Canal+. Pour fêter ses 30 ans de braquage, la chaîne, au lieu de rembourser ses abonnés, refourgue des films déjà diffusés en programmation « premium » ! Un foutage de gueule absolu en guise de gâteau d’anniversaire, saupoudré des sketches médiocres réalisés (on devrait dire « chiés » mais c’est pas joli) par les hétérophobes et les racistes-anti de la chaîne. Un dégueulis de bienpensance généralisée, les joyeuses partouzes un peu rock des années 90 qui virent à la décadence romaine 20 ans plus tard, en déféquant sur ces cochons de payant qu’on appelle « abonnés ». Caligula, putrefacti te salutant ! En vérité, tout cela va mal finir. D’habitude, on n’est pas pour les Américains contre la France, mais là, vu ce qu’on nous a pompé, on espère que Netflix va tailler des croupières à cette arnaque pseudo-française.

De toute façon, Canal était une chaîne communautariste à l’américaine, alors… La preuve, ils diffusent le doc sur les immigrés qui ont « fait » le foot français. Façon de les défranciser, inconsciemment !

 

 

 

Ah la la, quelle histoire. Willy Sagnol revient pour entraîner les Girondins de Bordeaux, transforme leur jeu mesquin estampillé M6 en onze percutant, l’équipe se réveille, joue les premiers rôles, et paf, la phrase qui tue :

« L’avantage du joueur typique africain, c’est qu’il n’est pas cher quand on le prend, il est généralement prêt au combat et on peut le qualifier de puissant sur un terrain. Mais le foot, ce n’est pas que ça. Le foot, c’est aussi de la technique, de l’intelligence, de la discipline. »

Il a juste dit tout haut ce que savent tout bas les entraîneurs européens : les qualités physiques de la majorité des joueurs africains doivent être affinées par une formation tactique et technique. Mais ça ne suffit pas, souvenons-nous de l’affaire Laurent Blanc, que le lobby trots antiraciste (via la balance Arfi, formé à l’école « Sup de Balance » Plenel) a essayé de déboulonner pour sa phrase sur les quotas. La presse de gauche, les relais trots, les chiens du lobby, bref les béliers de l’anti-France tombent sur le râble au pauvre Sagnol. Ensuite, un genou à terre, lynché par la meute béhachélienne, il chiale un bon coup pour les télés, comme il faut le faire dans le cas d’une accusation de malpensance, même bidon.

Depuis, tout va un peu mieux pour lui. Il reste une blessure, qui permettra de tenir, de terroriser le monde du foot, qui a pourtant été le premier à assimiler des immigrés, ce qui n’est pas le cas du milieu médiatique, donneur de leçons et authentiquement raciste, à l’image du pouvoir sioniste (Mediapart a « intégré » quelques individus issus des « diversités » pour faire bonne mesure, mais toute la direction est bien blanche). Ah, si Dieudonné s’était excusé comme Sagnol, il passerait chez Drucker aujourd’hui !

 

 

 

L’Amérique, c’est pas Brad Pitt et Angelina Jolie, c’est plutôt ça. Et encore, on n’a pas cédé à cette facilité qui consiste à tomber dans l’abjection. On se demande comment l’image de l’Amérique peut être aussi bonne alors que les Américains ont produit en 100 ans plus de conflits que tous les autres pays de la planète. On pourrait même dire que les États-Unis sont en guerre permanente contre le reste du monde, ou contre tout ce qui leur résiste. Ce qui fait obstacle à leur impérialisme, et qui peut représenter un intérêt, est pillé, sinon rasé. Donne-moi ce que tu as, ou vends-le moi à bas prix, sinon je te déclare ennemi de l’Amérique, donc ennemi de la Liberté et de la Démocratie, et donc ennemi de l’Humanité. Et pof. Un chantage qui fonctionne toujours sur les âmes simples d’en bas et les traîtres d’en haut des nations concernées, qui ont toujours quelque chose à gagner en trahissant leur peuple pour obtenir dollars et protection du grand Soudoyeur. Dollars pour vivre bien, à l’américaine, et protection contre… son propre peuple, qui finit toujours par découvrir la trahison.

Bouteflika, tu nous entends ?

 

 

 

Des godes, de la merde, et un trou. Non, il ne s’agit pas d’une parodie de western de Sergio Leone, mais de Paris 2014, ex-ville lumière. On espère que les plugs géants de l’enculeur à casquette permettront de boucher le gros trou de 400 millions que Delanoë a laissé à sa marionnette Hidalgode (prévoir un jeu de mots pour Ruquier basé sur Annie, Dal et Gode). Paris, ville lumières, qui sera bientôt obligée de les couper vers 22 heures, histoire de faire des économies. On va encore dire un gros mot, mais tout ce qu’ils touchent, ils le transforment en merde ! C’est quand même drôle de voir à quel point souillure morale et démagogie politique vont ensemble. Bon, OK, ça fait un peu phrase d’extrême droite, mais comme disait le sage Sarkozy, un penseur franco-hongrois du début des années 2000, c’est pas pasque Le Pen i dit qu’le soleil brille que j’vais dire qu’c’est pas vrai !

 

 

 

Salissure et démagogie, ça le fait pour le paragraphe suivant. Appel papa tango Charlie, océan à l’approche, on pique du nez, mayday mayday ! La carlingue de Charlie Hebdo vibre de tous ses boulons, les étrons largement tartinés sur les dissidents forcément fascistes ne suffisent plus à remonter la pente, le piqué est amorcé. S’ils pouvaient (se) finir en beauté, se crasher à la japonaise sur un navire de l’escadre du système, mais non : Charlie mendie, Charlie pleurniche, Charlie fait la manche. Quant à la bulle du dessin, du journal qui ne peut pas trop compter sur le Qatar, il peut au moins compter sur le lobby sioniste… un lobby visiblement moins généreux que le lobby musulman ! Ne jamais prendre le parti des radins qui n’ont pas de pétrole, que de la tchatche et de la chutzpah. De la tchatchutzpah !

 

 

 

Pétrole, carbone, climat. Leonardo s’occupe du climat. Il risque de pleuvoir de la merde. Quand les stars s’en mêlent, la science, la politique virent au spectacle, et le spectacle, c’est pas sérieux. Ces multimillionnaires, produits vivants en promo permanente, ne se rendent pas compte qu’ils décrédibilisent leurs marottes humanitaires. Imaginez que Christophe Maé se mêle de géopolitique, Pascal Obispo de lancement de fusées, ou Mélanie Laurent d’écologie… Bonjour les dégâts. Que ces ânes restent loin de nous, dans leurs villas de 54 pièces, à baiser des rails et sniffer des poufs, on s’occupe du reste, et les vaches seront bien gardées. Restez dans les étoiles, les stars. Ou redistribuez le fric qu’on vous a refilé. Sinon, fermez vos grandes gueules.

 

 

 

Le Burkina est à la mode. On en avait un peu parlé avec Delanoë et Frère Cohn-Bendit. Ici, dans cet informatif doc d’Arte sur le travail des enfants, un Burkinabé qui s’en est sorti pose une drôle de question à un enfant qui mendie. Gros suspense, on ne sait pas ce que le petit va répondre. Chez les Blancs, on en a un paquet, mais chez les Noirs aussi, il y a apparemment un tas de cons. La question sérieuse est : le capitalisme peut-il servir de levier de développement à ces pays, ou est-il foncièrement vicié, avec sa recherche du plus grand profit au moindre coût ? Le capitalisme en tant qu’étape provisoire, pour l’industrie lourde et le développement de base, d’accord. Après, quand le développement physique d’un pays est terminé, et que le capitalisme se rabat sur les services et la finance, ça finit toujours par se gâter.

 

 

 

Pendant ce temps, à Paris, à huit minutes et demie de navette spatiale de Ouagadougou (4 000 km à une vitesse de 28 000 km/h), la FIAC et ses métastases font fureur. Avant, l’Art c’était des grands créateurs (Picasso, Dali) qui scotchaient les élites ET le peuple par leur audace conceptuelle et leur habileté technique, qu’ils dépassaient pour ouvrir des voies comme on ouvre le ventre d’un gibier, avec un dégueulis d’authentique nouveauté derrière. Aujourd’hui, des commerçants-escrocs diplômés de l’école de marketing des Beaux-Arts jonglent avec des étrons et des plugs encore chauds devant une sous-couche de la gentry culturelle qui ne connaît même plus Monticelli ou Vélasquez. Le scandale, c’est eux. Ils croient avoir mis la main sur l’Art, mais l’Art leur échappe. Vive(nt) les artistes qui crèvent dans leur coin, comme toujours.

 

 

 

Ne quittons pas la night parisienne, avec ce shoot dérangeant pour ceux qui croient encore au dieu du rap. Joey, mauvais chanteur devenu mauvais acteur, pose ici à côté de Paul-Emmanuel Reiffers, go-between spécialiste de la mode, du luxe et de la culture. On aurait pu dire « luxure », ça résume tout. Nous, faudrait nous payer pour poser à côté de ce trublion sponsorisé par le communautarisme socialiste. Dans le genre, Kool Shen s’en sort mieux. Et pas parce qu’il est blanc, bordel !

 

 

 

Canal+, qui ne diffuse quasiment plus de gros films, a au moins l’audace de miser la partie de son trésor non bouffée par les termites en costard sur de la fiction de qualité, on pense à Carlos, même si le vrai refuse ce portrait, et sur de la série percutante, comme Engrenages, très au-dessus du niveau moyen français. Ne comptez pas sur nous pour chier en bloc sur cette chaîne car on peut encore y goûter à de la bonne prod, pas trop coupée avec ce poison qu’est la bienpensance. Mais ce n’est qu’une question de temps.

On a mis aussi du temps à coller un nom sur ce colonel des premières forces françaises en Indochine, dans Le Soldat blanc, qui évoque cas de conscience et désertion dans un commando d’élimination et de terreur. Dans le genre, les Américains ont fait mieux, en liquidant 25 000 cadres du Vietminh avant de péter les plombs (le communisme, ça repousse trop vite) et d’écraser sous les bombes ce pays magnifique. Mais ne dérapons pas dans l’antiaméricanisme primaire. Au fait, Kool Shen, en acteur ? Imparfait, besoin d’un peu de direction, mais de la graine d’acteur. Et une gueule ! Ça manque, les gueules, dans notre cinéma de quartier – le Ve arrondissement parisien – squatté par les dynasties Garrel et Gainsbourg. Allez hop, les talents de banlieue, préparez-vous au grand remplacement culturel cher au châtelain Renaud Camus !

 

 

 

Tiens, à propos de remplacement, Mayotte, c’est un drôle de truc. À la fois île française au nord de Madagascar, département depuis peu (ce qui autorise le versement du RSA dans sa version mahoraise, soit le quart du nôtre), à majorité musulmane, peuplée de 210 000 habitants, dont un tiers de clandestins (70 000 sans-papiers !), des femmes qui avant pondaient en moyenne huit mômes contre quatre aujourd’hui (médecine et éducation françaises, cocorico), mômes qui vont à l’école coranique, voir photo, religion sunnite à 95 %, comme les bad boys de l’État islamique…

Purée, si Zemmour voyait ça… Heureusement, le filtre de la dissidence (c’est sa vraie fonction) largement promu et grassement payé par le système, n’est pas au courant ! Sinon, il serait capable de demander à Le Drian un petit essai atomique sur l’île. Et ce que « dieu » veut, Le Drian le veut.