C’est l’extrait inévitable qui lance le livre par un buzz sur Twitter, et ça remplace toutes les attachées de presse : l’ex-ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, a glissé une sacrée perfidie dans son livre intitulé 682 jours, le temps où elle est restée rue de valois.
Au milieu des acteurs de la culture subventionnée, qu’elle colle au poteau avec une certaine cruauté, elle balance une anecdote qui donne un éclairage étonnant sur la Première dame, qui est finalement assez peu connue du grand public.
Roselyne Bachelot nous raconte que Brigitte Macron voulait remplacer la flèche de Notre Dame par une espèce de bite en or géante entourée de boules.
Ces gens sont impossibles à parodier parce qu’ils sont déjà des parodies. pic.twitter.com/9ZO8VM9wrD— Marcel (@realmarcel1) January 5, 2023
Voilà pour le lancement, passons au contenu culturel avec ces célébrités qui constituent, par définition, l’exception française. Roselyne a dû avaler de grosses couleuvres parce qu’elle n’est pas très tendre avec eux :
« Les subventions publiques, l’avance sur recettes, les allègements fiscaux, le régime des intermittents ont créé une économie assistée qui se soucie peu des goûts des spectateurs »
Mais ça, si on aime la vraie culture, on le savait déjà. C’est juste rare qu’une personne du sérail l’officialise.
« La fameuse “exception culturelle française” permet à de très nombreux films de ne pas trouver leur public pour le dire poliment, ou plus explicitement d’être des flops (...) Ce système garantit également aux acteurs principaux des cachets extraordinaires 3 ou 4 fois supérieurs aux acteurs du cinéma indépendant US... »
4/6 Spécial Marina Foïs 2022
• L’Année du Requin : 140 000 entrées (4M€)
• En Roue Libre : 71 000 (3,1M€)
• Ils sont Vivants : 46 000 (3,5M€) / pitch : une militante FN tombe amoureuse d'un migrant de la jungle de Calais
• Stella est Amoureuse : 17 000 (3,2M€) pic.twitter.com/SCeubyHQAt— Destination Ciné (@destinationcine) December 31, 2022
Marina Foïs est l’exemple type du comédien-Système qui ne rameute pas les foules mais qui vit grassement sur la bête.
Sur les César 2021 : « Les gags étaient annoncés laborieusement par Marina Foïs qui roulait des yeux exorbités comme si elle avait été sommée de jouer le rôle de l’animatrice ratée et totalement dépourvue de talent, un rôle de composition bien évidemment »pic.twitter.com/4rAKG9ISyq
— Destination Ciné (@destinationcine) January 5, 2023
On ne va pas seriner ici la chute de la qualité moyenne du cinéma et des acteurs en cour (ceux qui ont la carte) depuis les années 80, les fameuses années Mitterrand, on rappellera juste les flops du moment, qui ont coûté cher au contribuable, juste pour que la tribu du cinéma s’amuse :
Rumba la Vie : 284 000 entrées (budget 10,5M€)
Les Vedettes : 347K (9M€)
La Petite Bande : 115K (9M€)
Alors on Danse : 235K (7,5M€)
Champagne : 280K (7,4M€)
Le Petit Piaf : en cours (7,3M€)
Saint Omer : 87 000 (3,5M€)
Nos Frangins : 58 000 (5,8M€)
Kung-Fu Zohra : 43 000 (6,2M€)
Rodéo : 36 000 (1,2M€)
Les Engagés : 33 000 (2,5M€)
Les Crevettes Pailletées 2 : 140 000 (6,6M€)
Robuste : 31 000 (3,4M€)
Le compte Destination ciné s’est amusé à lister tous les flops de la tribu, qui non seulement se gave de subventions, mais empêche les vrais talents de travailler. Et quand on parle de vrais talents, on parle bien de ceux qui ne viennent pas de ce cercle devenu consanguin, au sens propre comme au sens figuré.
Que ce soit dans la politique ou dans la culture, ce Système est à bout. Vu sous cet angle, on peut se réjouir, mais l’agonie est un peu longue.