À l’occasion du 14ème anniversaire des attentats sous fausse bannière du 11 Septembre, cette conférence donnée en mars 2015 par Christopher Bollyn et intitulée « Solving 9-11 Ends the War » (« Résoudre le 11 Septembre pour mettre fin à la guerre ») permet de faire le point sur l’évolution de la recherche.
Christopher Bollyn est un pionnier de l’investigation sur le 11 Septembre. Il publia ses premiers articles dans The American Free Press dans les semaines qui suivirent les attentats, et ne prend aucun gant pour accuser Israël et ses super-sayanim infiltrés dans toutes les sphères du pouvoir étasunien.
American Free Press, auquel contribuait également feu Michael Collins Piper, fut longtemps le principal vecteur de la contestation authentique sur le 11 Septembre, qui mettait en cause Israël ; et c’est pour contrer cette contestation authentique montante que la pseudo-contestation fut lancée, avec la fameuse vidéo Loose Change notamment, de manière à diriger les soupçons exclusivement vers l’État profond américain et exclure la piste d’Israël. Je renvoie à mes articles sur « La double imposture du 11 Septembre » pour plus d’explications.
Malheureusement, une virulente controverse oppose aujourd’hui Bollyn et l’équipe d’American Free Press, y compris, jusqu’à son récent décès, Piper. Chacun accuse l’autre d’être un agent sioniste. J’avoue ne savoir quel parti prendre. Certaines accusations de Bollyn me semblent raisonnables, en particulier concernant Mark Lane, que je suis venu indépendamment à soupçonner de couvrir sciemment Israël dans son enquête sur JFK (voir mon article sur la question) . En revanche, mettre en cause Piper, l’auteur du seul livre incriminant Israël dans l’assassinat de Kennedy, me semble insupportable. Et les anti-Bollyn ont beau jeu de rappeler que Bollyn fut marié à une agent du Mossad. Plus récemment, dans un échange par e-mail qui a fini par faire l’objet d’un débat public, Bollyn a aussi accusé l’équipe de Veterans Today, le plus influent des sites Internet américains de réinformation anti-sionistes (avec Veterans News Now) de relayer des théories destinées à contaminer et discréditer la recherche. Le différend qui l’oppose au rédacteur Gordon Duff et au contributeur Jim Fetzer est leur soutien à la thèse attribuant la destruction des Tours jumelles à des mini-bombes nucléaires plutôt qu’à de la nano-thermite. Bollyn est aussi farouchement hostile à la thèse no-plane. À mon avis, Bollyn a tort sur ces deux points (voir la partie 4 de mon article).
Il m’a semblé nécessaire d’apporter cette perspective en introduction, car elle est instructive à plus d’un titre ; quel que soit le parti que l’on prend, il est incontestable que la sphère complotiste est truffée d’agents de désinformation, mais aussi contaminée par beaucoup de paranoïa. Il est difficile de s’y retrouver. Certains pourront peut-être apporter des précisions dans les commentaires. Quoi qu’il en soit, cette conférence de Bollyn me semble irréprochable. Son approche des problèmes techniques reste suffisamment générale pour n’exlure aucune des diverses hypothèses sur le mode opératoire de l’explosion des Tours jumelles, et sa liste de coupables me semble bien ciblée.