Si François Hollande peine à inverser la courbe du chômage pour le commun des salariés, il se montre beaucoup plus efficace pour le cercle fermé des anciens élèves de la promotion Voltaire.
Le sauvetage en eaux douces de Claude Revel
La presse s’est largement fait l’écho de la nomination de Claude Revel comme conseillère de la Cour des Comptes en service extraordinaire. Outre que cette nomination revient à un ultime voyage vers le cimetière des éléphants administratifs sans possibilité de retour, elle comporte certaines conséquences qui adoucissent la potion létale : émoluments à 15.000 euros (nets) par mois, absence complète de travail à fournir et disponibilité horaire totale pour… les loisirs.
Un tel traitement inhumain fait suite à une autre violence qui fut faite à l’intéressée : sa nomination, en 2013, en qualité de déléguée interministérielle, en remplacement d’Olivier Buquen qui fut nommé par Sarkozy. Déjà, à l’époque, ce traitement réservé à une « ex » de la Voltaire avait fait jaser et avait nourri le sentiment d’une politique de placement proche du népotisme.
Le sauvetage en eaux troubles de François Morlat
La presse s’est moins étendue sur le sort de l’ancien directeur général du Crédit Immobilier de France, François Morlat, autre ancien de la Voltaire.