Le 1er juillet, la cour de cassation a annulé la radiation du barreau de Lyon prononcée en octobre 2013 contre l’avocat Alexis Dubruel pour « antisémitisme ».
L’affaire débute en novembre 2012 quand le quotidien Libération croit révéler un scandale : Alexis Dubruel a demandé la récusation du juge Albert Lévy [photo], suspectant un possible manque d’impartialité pour des raisons confessionnelles, dans une affaire de contentieux familial où le père de la prévenue s’appelle Moïse.
Après une levée de boucliers des associations antiracistes (MRAP, LICRA), du Syndicat de la magistrature (auquel appartient le juge Albert Lévy, également membre de la Ligue des droits de l’homme), et du garde des Sceaux Christiane Taubira, l’ordre des avocats de Lyon avait demandé que Me Dubruel passe en conseil de discipline. Dix mois plus tard, Alexis Dubruel était radié du barreau de Lyon par un conseil régional de discipline des barreaux.
En septembre 2014, le tribunal correctionnel de Paris a jugé que les poursuites engagées par l’association Mémoires 2000 (ça ne s’invente pas) contre l’avocat lyonnais étaient nulles et irrecevables. L’annulation, mercredi 1er juillet, de la radiation du barreau de Lyon d’Alexis Dubruel, étape significative de sa réhabilitation, n’a naturellement bénéficié d’aucune ligne dans les médias mainstream, qui pourtant avaient largement relayé les accusations des associations prétendument antiracistes à son encontre en novembre 2012.