Dans une Italie au bord de la faillite, où la contestation sociale gronde, où le chômage explose (30 % des jeunes d’après l’Organisation internationale du travail), le gouvernement de Mario Monti vient d’avoir une idée de génie : régulariser 800 000 personnes !
Le ministre italien de la Coopération et de l’Intégration, Andrea Riccardi, vient de promulguer un décret-loi visant officiellement à lutter contre l’exploitation des travailleurs immigrés.
Ce texte devrait permettre de délivrer dans l’immédiat 210 000 permis de séjour de 6 mois aux clandestins déjà présents sur le territoire italien. Mais surtout, il provoquera immanquablement un appel d’air gigantesque pour les 650 000 personnes prêtes à émigrer vers l’Italie depuis l’Afrique du Nord et l’Asie (chiffre de l’Organisation internationale pour* les migrations).
La « gauche », bien sûr, a applaudi cette mesure.
Comme partout ailleurs en Europe, cette immigration massive produira au moins un triple effet :
elle pénalisera d’abord surtout les PME (les entreprises employant des clandestins devront payer une amende pouvant aller jusqu’à 1 000 euros, ce dont les multinationales se moquent bien) ;
elle pèsera à la baisse sur les salaires (fait économico-anthropologique : les immigrés, qu’ils soient clandestins ou régularisés, acceptent de travailler pour des salaires moindres) ;
enfin, elle portera un coup supplémentaire à l’identité nationale et la culture italiennes, qui, comme celles de tous les peuples à qui les élites mondialistes imposent le métissage, est aujourd’hui gravement menacée.
Puisque ce projet de destruction a pour corolaire l’inversion générale des valeurs, on ne s’étonnera pas que le gâteau mondialiste de ce décret-loi soit couronné d’une cerise parfaitement immorale : les immigrés clandestins pourront acquérir leurs nouveaux droits par la délation de leur employeur aux autorités...
* Oui, « pour »...