C’est une amère défaite pour la première femme élue au poste de Premier ministre du Québec. Battue dans sa circonscription, elle aura finalement eu le mandat le plus court de l’histoire.
Philippe Couillard, qui avait fait le pari de se présenter dans Roberval, une région péquiste, l’a très facilement emporté sur son adversaire Denis Trottier, en reprenant à son avantage une majorité de 6 000 voix.
En fin de soirée, la domination du Parti libéral (PLQ) était décisive. Les candidats libéraux étaient élus dans 70 circonscriptions, ce qui représente 20 gains par rapport à 2012, loin devant le Parti québécois (PQ). Avec seulement 30 sièges, le PQ subit toute une dégelée – il avait obtenu 54 sièges en 2012. Les libéraux auront arraché en tout 15 sièges au PQ partout en province, et 5 à la Coalition avenir Québec (CAQ), essentiellement dans la région de la capitale.
Mme Marois, après une soirée de très chaude lutte, était finalement battue par la candidate libérale Caroline Simard dans Charlevoix. Dans son discours, chaudement applaudi, après un plaidoyer pour la défense du français, elle a annoncé son départ de la vie politique, après la période de transition que son parti jugera nécessaire.
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