Loin de nous l’idée d’attribuer des bons points à tel régime ou tel autre, chacun se fera son idée, mais tout de même, le monde tourne définitivement à l’envers depuis cette crise sanitaire préfabriquée. Les démocraties libérales occidentales montrent leur vrai visage, celle d’une démocratie dont les limites sont celles que le marché impose. Faites ce que l’on vous permet, pensez ce que l’on vous autorise. Dans ce monde réellement renversé, les Talibans deviennent un moment de la Liberté. L’histoire est en marche nous disent les résignés ; laissez-nous descendre !
Charlotte Bellis, journaliste en poste au Qatar, voulait accoucher dans son pays, la Nouvelle-Zélande, mais son retour lui a été refusé en raison de la législation anti-covid draconienne appliquée par ce pays. Ne pouvant donc revenir chez elle, la journaliste a été accueillie par les talibans en Afghanistan.
Travaillant pour la chaîne Al-Jazeera en Afghanistan, c’est en rentrant à Doha, capitale du Qatar où se trouve le siège de ce média, qu’elle réalisa qu’elle était enceinte. Le Qatar interdisant d’être enceinte hors mariage, elle prépara son retour en Nouvelle-Zélande. Las, malgré de nombreux mois de tentatives pour obtenir des dérogations, elle se retrouva dans l’obligation de solliciter certains de ses contacts chez de hauts responsables talibans. Ces derniers lui ont alors proposé de venir accoucher dans leur pays, où est basé son conjoint, un photographe belge : « Nous sommes heureux pour vous, vous pouvez venir et vous n’aurez pas de problème. »
« Je me suis sentie trahie par la Nouvelle-Zélande », a affirmé Charlotte Bellis sur Radio New Zealand depuis Kaboul. « Quand j’étais dans le besoin, le gouvernement néo-zélandais m’a dit que je n’étais pas la bienvenue. »
Charlotte Bellis is a pregnant Kiwi reporter based in Afghanistan who is stuck in limbo as a result of Aotearoa’s MIQ lottery. https://t.co/1981PkKjNm pic.twitter.com/1VYH7qjhEj
— 1News (@1NewsNZ) January 29, 2022