Le dernier ouvrage de Jacques Attali, Urgences françaises, développe l’idée d’une nécessité pour la France de s’adapter au plus vite aux contingences du Nouvel Ordre mondial en marche. Il est vrai que de nombreuses mesures fleurissent dans ce domaine.
C’est particulièrement le cas de l’ONU qui, depuis quelques années, s’est lancée dans la mise en forme d’une « Assemblée parlementaire des Nations unies » (APNU). Il faut bien comprendre que la situation politique actuelle est le résultat d’un long travail de fond. Un idéal messianique promouvant la mise en commun de toutes les ressources des pays au sein d’une gouvernance planétaire nécessite l’instauration d’un Parlement mondial.
À l’origine, le projet fut lancé par le World Federalist Movement (WFM) en 1992, sous la plume du Canadien Dieter Heinrich : « The Case for a United Nations Parliamentary Assembly » (« Les arguments en faveur d’une Assemblée parlementaire des Nations unies »). Cet institut, créé en 1947, proclame clairement dans sa déclaration de Montreux sa volonté d’un gouvernement fédéral mondial avec « la limitation des souverainetés nationales », « le transfert à la Confédération des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire », « la création d’une force armée supranationale » et « la formation d’unions régionales » [pdf].
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