Quand il prononça la phrase devenue mythique « Ich bin ein Berliner » il y a 50 ans à Berlin-Ouest, en pleine Guerre froide, ce n’était pas la première fois que John F. Kennedy foulait le sol allemand.
L’ancien président s’était déjà rendu à plusieurs reprises en Allemagne dans sa jeunesse, à l’époque du troisième Reich, et à en croire ses carnets de voyage et les lettres envoyées à ses proches, il avait alors été fasciné par ce qu’il y avait vu, explique Der Spiegel.
Pour la première fois, ces écrits méconnus paraissent traduits en allemand, réunis dans le livre John F. Kennedy, Unter Deutschen. Reisetagebücher und Briefe 1937-1945 (Parmi les Allemands. Carnets de voyages et lettres 1937-1945) par Oliver Lubrich, professeur de littérature à l’université de Berne. John F. Kennedy est venu trois fois en Allemagne durant sa jeunesse.
D’abord à l’été 1937, en compagnie d’un de ses camarades d’université. Durant leur « grand tour » qui les voit arpenter l’Europe pendant trois mois, les deux jeunes hommes de 20 ans visitent l’Allemagne nazie. Début août, il écrit dans son carnet de voyage :
« Arrive à la conclusion que le fascisme est ce qu’il faut à l’Allemagne et à l’Italie. »
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