Egalité et Réconciliation
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Quand Éric Naulleau révélait la violence mondaine de Pierre Bergé

Émission "La Grande Librairie", 2008

Pour la parution en 2008 de L’Art de la préface, de Pierre Bergé, et la réédition du Jourde & Naulleau, l’émission La Grande Librairie de François Busnel réunissait sur son plateau Éric Naulleau et Pierre Bergé (en compagnie de Fabrice Luchini). L’occasion pour le multimillionnaire de rappeler au critique littéraire qu’on ne s’attaque pas impunément aux auteurs de Saint-Germain-des-Prés...

 

Partie 1 :

 

Partie 2 :

 

Pierre Bergé et ses amis « écrivains » :

 

Revoir l’extrait de l’interview d’Alain Soral par le Bréviaire des vaincus en 2010, où l’écrivain évoque le Jourde & Naulleau :

Quelques années plus tard, Pierre Bergé attaque Alain Soral et Éric Naulleau pour leur ouvrage commun Dialogues désaccordés :

Le livre que Pierre Bergé veut vous empêcher de lire,
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27 Commentaires

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  • #1276715
    Le 24 septembre 2015 à 18:41 par Lord Byron
    Quand Éric Naulleau révélait la violence mondaine de Pierre Bergé

    Tout cela est un peu stérile, et pour être génial, le cabotinage de Luchini n’en reste pas moins du cabotinage. J’ai beau ne pas apprécier M. Bergé, il n’a pas entièrement tort dans cette affaire. Sollers a écrit quelques excellents livres (Femmes, Portrait du Joueur, Paradis) et ses suites et fugues d’essais (La Guerre du Goût, Eloge de l’Infini etc.) valent le détour : c’est un lecteur de première force. J’ai toujours gardé quelque méfiance vis-à-vis d’un certain genre de critique qui sent le ressentiment. Naulleau n’a pas d’humour comme Muray, qui évoque ses rapports avec Sollers dans son journal "Ultima necat" et y fait le portrait d’un homme complexe, parfois retors mais talentueux . Le jugement de Muray m’intéresse donc davantage. Et cela ne m’empêche pas d’être lucide sur Sollers et son système germanopratin... Je conseille la lecture d’Histoire de Tel Quel par Philippe Forest, très bien faite. Quant à Sollers, il y a dans Femmes des morceaux enchanteurs, magnifiques : la description des Demoiselles d’Avignon ; McEnroe et Borg à Flushing Meadows et le passage sur une interprétation des Variations Goldberg de toute beauté. Mettre Sollers sur le même plan qu’Angot, Nothomb ou Lévy enlève toute crédibilité à l’essai de Naulleau et offre sur un plateau sa contre-attaque à Bergé. Quant à savoir qui sont les grands écrivains de notre temps (ma défense de Sollers se borne à réfuter un rabaissement excessif contre-productif à mes yeux pour ceux qui l’attaquent), nous n’en saurons rien, parce que c’est la postérité qui le décidera. Donc nous serons tous morts quand cette dernière fera le bilan.

     

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    • #1276873
      Le Septembre 2015 à 21:31 par Ratisbonne
      Quand Éric Naulleau révélait la violence mondaine de Pierre Bergé

      Parfaitement d’accord. Sollers a beau de ne pas être le grand écrivain qu’il se croit ; il avait une ambition que n’ont pas les faiseurs de livres évoqués par Naulleau dans son Jourde & Naulleau.

       
    • #1276934

      Luchini est habité par les textes qu’il récite (et la Littérature en général) et transmet son amour à autrui, c’est en soi un Art ! Pour ce qui concerne Naulleau, laissez-lui le droit d’user de la critique, qui a été éclipsée par le cirage de pompes généralisé entre gens du même microcosme... N’exagérons pas, tout est relatif concernant Sollers, on peut avoir quelque talent et être un peu au-dessus de la mêlée actuelle au milieu des cocktails germanopratins. Mais y’a un gouffre quand à risquer sa peau pour remplir des pages d’encre avec le génie réel d’un vieux médecin clodo de Meudon (par exemple...). Pour ce qui concerne les variations Goldberg, je n’ai besoin de l’avis de personne pour apprécier le Sublime

       
    • #1277179
      Le Septembre 2015 à 13:40 par Lord Byron
      Quand Éric Naulleau révélait la violence mondaine de Pierre Bergé

      Cher Thierry, où avez-vous lu que je déniais à E. Naulleau de critiquer Sollers ? Je conteste juste la solidité de ses arguments. Chez n’importe quel auteur, les plus grands, vous pouvez trouver des passages faibles ou des oeuvres moins réussies. A cette aune vous pouvez mettre Céline, Balzac, Artaud, Bataille etc. au niveau de Delerm, Angot, Lévy (marc ou BHL), sans problème, c’est très facile. Par ailleurs, Sollers a écrit des pages remarquables sur Céline, qu’il aime à citer. Je n’ai pas non plus écrit ce message dans l’intention de faire aimer Sollers. Et je suis bien convaincu qu’on peut apprécier les Variations Golberg sans Sollers !
      On n’est pas non plus d’ailleurs obligé de tout aimer d’un écrivain ou d’un artiste. J’ai vu, d’Anish Kapoor, des pièces magnifiques, et j’ai été effondré par sa sculpture à Versailles.
      Pour une peinture du monde du journalisme parisien, qui n’a pas pris une ride, vous pouvez lire ou relire ... Illusions perdues. Tout y est, à quelques détails techniques près. Nihil novi sub sole. Portez-vous bien.

       
    • #1277650

      Merci Lord Byron de remettre les pendules à l’heure.

      Naulleau fait avec Jourde un petit livre racoleur et sans doute malhonnête pour flatter les demi-lecteurs.

      Que la littérature soit un marché de dupe, c’est certain ! Qu’on veuille le dénoncer, c’est heureux ! Mais qu’on crache sur la viande avariée pour vendre la sienne, c’est nul.

       
  • #1276718
    Le 24 septembre 2015 à 18:52 par Mojo Risin
    Quand Éric Naulleau révélait la violence mondaine de Pierre Bergé

    Après la série Le Parrain, on pourrait avoir la Marraine. Soit tu lui rends des services (après avoir embrassé une de ses extrémités). Soit ce sont les sévices...

     

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  • #1276726

    Je préfèrerais clamser sur-le-champ que confier une bonne heure ma fille à Bergé ou à ses potes.

    Ne serait-ce que pour elle entende pas les m.... que celui-ci produit et que cette émission a l’outrecuidance d’appeler ’littéraires"

     

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  • #1276733
    Le 24 septembre 2015 à 19:13 par demitrius
    Quand Éric Naulleau révélait la violence mondaine de Pierre Bergé

    Angot exceptionnelle ? Surement dans la nullité. Mais c’est la littérature d’aujourd’hui ! Quant à Lucchini, il pourrait me faire aimer le bottin s’il le lisait ! J’adore...

     

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  • #1276743

    Comme pour la communauté organisée, il ne faut pas critiquer Pierre Bergé, car il fait partie de l’autre communauté/lobby qui ne peut être attaquée.

     

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  • #1276748
    Le 24 septembre 2015 à 19:31 par Mandark
    Quand Éric Naulleau révélait la violence mondaine de Pierre Bergé

    Lucchini est fou et c’est un régal de l’écouter. Bergé est fou et c’est effrayant de l’écouter.

     

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  • #1276915

    Luchini est quand meme enorme...c’est pas le meme genre que dieudo mais c’est quand meme du haut niveau là !

     

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  • #1277084

    Elle est chouette votre vignette Bergé est comme Dark Vador avec sa main il projette de la force et paralyse.

     

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  • #1277251
    Le 25 septembre 2015 à 15:52 par Erdoval
    Quand Éric Naulleau révélait la violence mondaine de Pierre Bergé

    Vive Molière et merci à Luchini ; sans eux cette littéraire n’aurait eu de littéraire que son titre. Les petits marquis, façon Bergé sans perruque, accessoire qui lui irait pourtant à merveille, en ont pris pour leur grade. Il est grand dans deux registres : le ridicule et la méchanceté. Au point d’en être fort laid. Mais en la matière il n’innove pas car de tels traits de caractère qu’il porte sur le visage ont été croqués à merveille depuis longtemps par des génies de l’écriture. Il a au moins trois siècles de retard et ne peut donc même pas prétendre être l’inspirateur d’un caractère du genre Trissotin. Rien qu’une vieille folle fort riche qui nous fit du mauvais théâtre. Malheureusement c’est ce genre de personnage qui domine de façon écrasante la France actuelle : tout s’explique.

     

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  • #1285159

    Excellent Fabrice Luchini et il sert si bien les auteurs. Il a vraiment un humour décapant !

     

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