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Qu’est-ce qu’un film de femme ?

Pour répondre à cette question ardue, nul besoin d’acheter cinquante kilos de Cahiers du cinéma aux puces, il suffit de regarder, avec attention bien sûr, un film de femmes.

 

De femmes au pluriel car on a choisi un film réalisé par une femme, avec des premiers rôles féminins et une trame féministe. On ne peut pas faire plus film-de-femme que ça. Et c’est tombé sur Larguées d’Éloïse Lang avec Camille Cottin et la pauvre Miou-Miou. Pour situer la Lang à nos lecteurs, un petit shoot de Wikipédia  :

Éloïse Lang travaille d’abord comme commerciale dans le secteur de la publicité. À 3 ans, lassée de son métier, elle décide de changer de voie et, mue par un désir « de raconter des histoires et de divertir », se lance dans l’écriture. Elle tient d’abord un blog avant de se mettre à la fiction.

Pendant des vacances en Corse, elle fait la connaissance de Noémie Saglio, avec qui elle écrit la série télévisée Connasse, qui met en scène Camille Cottin dans des caméras cachées. Diffusée en tant que rubrique du Grand Journal sur Canal+, la série est adaptée en 2015 sous la forme d’un long-métrage, Connasse, princesse des cœurs, co-réalisé par les deux créatrices.
En 2018, Éloïse Lang sort son premier long métrage réalisé en solo, Larguées, où elle dirige à nouveau Camille Cottin.

Voilà pour les présentations. Inutile de chercher un lien de parenté entre Éloise et Jack, puisque la réalisatrice est belge. En passant, on se demande encore comment Bérégovoy en 1993 puis Jospin en 2000 ont pu nommer Jack Lang ministre de l’Éducation, sachant son pedogree, pardon, son pedigree. Il faudra qu’ils s’expliquent.

Connasse était donc cette série cruelle de Canal où Camille Cottin se foutait de la gueule de petites gens qui bossent, de la France d’en bas, quoi, dans le pur esprit maléfique maison. Les Deschiens ne faisaient que singer les cons et les Picards, mais Connasse a été plus loin dans le mépris de classe : c’était de la haine pure, surtout pour les hommes, on comprendra plus loin pourquoi.

 

 

Les femmes ont toujours fait du cinéma

Comme nous sommes professionnels, et que nous ne parlons pas sans savoir un minimum sur un sujet, nous sommes allés regarder Larguées, il est vrai à une heure du matin, un soir de dépression climatique (la canicule). Eh bien, sans faire de jeux de mots, on peut dire qu’un film de femme est un film sans queue ni tête. Il n’y a pas d’hommes, sauf pour servir de salauds, de cons dépressifs ou de faire-valoir aux femmes, nécessairement supérieures en sensibilité. Il n’y a pas de tête non plus, c’est-à-dire de structure claire, de trame identifiable. On sent en revanche bien le règlement de comptes avec la race masculine, ce qui peut se comprendre avec une réal et son premier rôle homosexuelles.

 

 

La seule logique qu’on y trouve est une logique émotionnelle, c’est-à-dire une oscillation, sur le modèle des montagnes russes, entre désir, colère, honte, joie, larmes et gaffes. On sort du film avec rien en plus, parce qu’il n’y a, au fond, aucun projet : même le mépris des hommes ne suffit pas à faire un projet solide. On en sort même avec un sentiment de pitié pour ces femmes perdues (que ce soit les vraies ou les fictives), si mal entourées entre les cons et les salauds. Des éléments de décor qui servent juste à faire pseudo réaliste, alors que ce sont les hommes qui construisent le monde.

Éloïse Lang a récidivé en 2023 avec un film sur la PMA, sans commentaires. Wikipédia résume le chef d’œuvre :

Lucie et Inès forment un couple de lesbiennes heureux. La seule chose qui leur manque : un enfant. Après cinq tentatives infructueuses de PMA, elles décident de partir en Belgique pour le voyage de la dernière chance. Là-bas, elles rencontrent un clinicien, le professeur Peeters, chargé de recueillir les dons de sperme. Réclamant le « meilleur sperme de Belgique », monsieur Peeters décide de les aider en les accompagnant à la source, un campus universitaire, pour trouver LA graine.

 

Vous savez maintenant ce qu’est un film de femme : du vide, et sans poils autour.

Le cinéma des femmes

 






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15 Commentaires

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  • #3404849
    Le 6 août à 17:38 par Manicouagan
    Qu’est-ce qu’un film de femme ?

    C’est évident après avoir lu le synopsis que je vais faire autre chose de ma soirée.

     

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  • #3404851
    Le 6 août à 17:44 par frederic
    Qu’est-ce qu’un film de femme ?

    Mon dieu !

     

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  • #3404856
    Le 6 août à 17:55 par MarcelProust22
    Qu’est-ce qu’un film de femme ?

    "Eh bien, sans faire de jeux de mots, on peut dire qu’un film de femme est un film sans queue ni tête. Il n’y a pas d’hommes, sauf pour servir de salauds, de cons dépressifs ou de faire-valoir aux femmes, nécessairement supérieures en sensibilité."
    Je souscris, avec des réserves, à cette affirmation de l’auteur de l’article. Je suis de ces "féministes" distingués qui laissent leur épouse choisir le film qu’on regardera le soir à la télé. Et la mienne porte volontiers son choix hasardeux sur un film "de femme".
    Je regarde un peu. Souvent, ça m’emmerde. Les grands metteurs en scène (Ozu, Hitchcock, Fellini) s’intéressent aux femmes et aux hommes. Le problème des femmes cinéastes (je le dis souvent à la mienne), c’est que les femmes ne s’intéressent qu’aux femmes. C’est leur côté "communautariste", ce qu’elles ont en commun avec les homosexuels et les Auvergnats. Or les femmes n’ont finalement pas grand-chose à dire sur les femmes... Pas plus que les Auvergnats sur leur engeance d’ailleurs.

     

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  • #3404861
    Le 6 août à 18:15 par Le grand ménage
    Qu’est-ce qu’un film de femme ?

    Même quand elles sont les bourreaux, ces connasses se présentent encore comme des victimes, ça me rappelle une certaine communauté. Car il faut bien rappeler que près de 80% des divorces sont demandés par les femmes, à un tel niveau il n’est même plus question de la qualité du partenaire hein. ’’Larguées’’. Putain.

     

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    • #3404914
      Le 6 août à 20:38 par miles davis
      Qu’est-ce qu’un film de femme ?

      A se demander si le judaïsme ne serait pas une invention de "meufs", tellement il y a de similitudes...

       
  • #3404891
    Le 6 août à 19:11 par giuo
    Qu’est-ce qu’un film de femme ?

    Et ça fait combien d’entrées un film comme "La graine" ?

     

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  • #3404896
    Le 6 août à 19:16 par Mulot
    Qu’est-ce qu’un film de femme ?

    J’étais au cinéma hier soir : salle bondée pour le Comte de Monte-Cristo (très belle production française à grand budget) ; deux spectateurs pour la comédie bobo subventionnée dont j’ai oublié le titre.

    Moralité je suis ultra-libéral en matière de cinéma : pas de subventions, laissons juge le bon sens populaire qui aime les belles choses françaises et rendons aux producteurs le goût du risque.

     

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  • #3404910
    Le 6 août à 20:20 par PL
    Qu’est-ce qu’un film de femme ?

    " Connasse était donc cette série cruelle de Canal où Camille Cottin se foutait de la gueule de petites gens qui bossent, de la France d’en bas, quoi, dans le pur esprit maléfique maison. "

    La haine tenace du peuple, comme Cabu depuis 1965 avec Mon Beauf, jusqu’au juste retour de manivelle le 7 janvier 2015...

     

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  • #3404915
    Le 6 août à 20:40 par Victor Arnould
    Qu’est-ce qu’un film de femme ?

    Si vous voulez voir de l’homme, je vous recommande chaudement les interviews de Sean Connery. Notamment celles avec Barbara Walters, Leno ou Letterman
    C’était il y a 30 ans
    Après, tout à merdé. Très fort et très vite.

     

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  • #3404921
    Le 6 août à 20:52 par Laflippe
    Qu’est-ce qu’un film de femme ?

    La biographie wiki ne précise pas que la grand mère d’Eloise a beaucoup souffert.
    En tout cas, elle, n’en a pas trop chié pour n’avoir que ces fadaises ineptes à raconter
    Il y aura toujours des tarés pour payer 14€ la place de cinéma pour un film déjà subventionné par leur cotisations.

     

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  • #3404924
    Le 6 août à 20:58 par dixi
    Qu’est-ce qu’un film de femme ?

    Il faudrait que les sujets de films se renouvèlent ,et passent à autre chose .Autrement s’ abstenir ,car le cinéma actuel dans tous les sens du therme ,c’est vraiment de la merde .Que ce soit au sens artistique ,sujet ,réalisation ,franchement ,arrêtez tout et faites du canevas .

     

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