« Ce qui est sûr c’est qu’avec Marine Le Pen au pouvoir, tout serait fait contre le terrorisme islamiste, tout. Et aujourd’hui ce n’est pas le cas. » (Marine Le Pen)
Lors de son passage dans le 20 Heures de France 2 le 29 juillet 2016, la présidente du Front national expose son programme contre le terrorisme qui sévit en France.
Qu’on soit proche ou pas des idées de Marine Le Pen, il faut reconnaître que son adversaire du jour est politiquement bien maigre, à la limite de la sottise. Cependant, Marine Le Pen, tout en jurant fidélité aux valeurs de la République et de l’État de droit (on sent quelques éléments de langage pour rassurer la France douillette), n’explique pas ce qu’elle sous-entend par « reconquête ». D’ailleurs, le maigre journaliste ne le lui demande pas, préférant pinailler sur la définition de « l’État de droit ». Encore un propagandiste bien formaté, issu du vivier inépuisable du service public audiovisuel.
Sans tomber dans la politique-fiction, il se peut que cette « reconquête » soit bénie et appelée par les forces mystérieuses plus ou moins souterraines qui guident la France aujourd’hui, et pas forcément pour son bien. Autrement dit, il s’agit de la marginalisation communautaire désirée par le lobby sioniste, au détriment des musulmans de France. L’islamisme, on le sait, servant de passerelle entre l’islam, celui des millions de croyants musulmans dans notre pays, et le djihadisme, synonyme de barbarie et de meurtre.
Mais ne faisons pas de procès d’intention. Pour ceux qui ne sont pas pressés, les élections de 2017 et l’installation d’un énième nouveau pouvoir (visible) répondront peut-être à cette interrogation.
J'étais ce soir l'invitée du 20h de @France2tv. #20hMLP #SaintEtienneDuRouvray #NiceAttentathttps://t.co/Po2l8Lxb9E
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 29 juillet 2016
Sans transition, et sans rapport avec la présidente du FN, un charcutier-traiteur vient d’écoper de six mois de prison avec sursis pour avoir déposé des lardons devant une mosquée, à Nancy. Ce petit geste hautement symbolique est exactement ce que désire notre oligarchie.
Pour rester dans le droit, et sans vouloir jeter de l’huile sur le feu des antagonismes religieux, on constate que le blasphème dans une église par une Femen est moins puni : un mois avec sursis pour l’activiste sorossienne qui avait uriné dans le lieu saint catholique. Mais la justice n’est pas une science : elle dépend des hommes, et de l’époque.