@ caete

Je valide ta critique pour l’essentiel (elle se réfère aux propos échangés de 45:17 à 46:17 dans la vidéo). J’ajoute deux précisions.

1) Il y a plusieurs conditions de délivrance d’une AMM conditionnelle, dont celles de l’inexistence préalable d’une solution pour traiter la maladie ou pour la prévenir.

Pour les conditions complémentaires, cf. l’article intitulé « Qu’est-ce qu’une AMM conditionnelle ? », publié le 01/05/2021 sur le site ReinfoCovid.fr. En voici l’extrait significatif :

Cette AMM conditionnelle est accordée lorsque les autorités de santé déterminent que « bien que des données cliniques complètes concernant la sécurité et l’efficacité du médicament n’aient pas été fournies, toutes les exigences ci-après sont satisfaites :

 le rapport bénéfice/risque du médicament est positif
 il est probable que le demandeur pourra fournir par la suite les données cliniques détaillées
 le médicament répond à des besoins médicaux non satisfaits ; [ NDLR : c’est – à – dire qu’il n’existerait pas d’autres solutions reconnues pour traiter ou prévenir la maladie en question ]
 les bénéfices pour la santé publique découlant de la disponibilité immédiate du médicament concerné sur le marché l’emportent sur le risque inhérent au fait que des données supplémentaires sont encore requises. »

2) Les essais de phase 3 n’étaient pas terminés lorsque des AMM conditionnelles ont été délivrées pour les pseudo-vaccins géniques anti-COVID. L’auraient-il été qu’il eut été envisageable que soit délivrée une AMM classique (non conditionnelle) alors que les essais de phase 4 (c’est à dire en population générale) allaient démarrer.

Les essais cliniques se déroulent en 4 phases :

 1 : mesure de la toxicité du médicament sur un petit groupe de volontaire sains ;
 2 : mesure de la tolérance et de l’efficacité du traitement sur des volontaires malades ;
 3 : évaluation de la balance bénéfice/risque du médicament ;
 4 [commençant dès la commercialisation du médicament] : recensement des effets indésirables (pharmacovigilance) ; affinage, extension, réduction, modification de l’indication thérapeutique du produit ; évaluation du risque et de l’efficacité du traitement sur de larges populations en situation réelle d’utilisation (en dehors du contrôle des essais cliniques) ; réalisation d’études de pharmaco-économie (l’évaluation des coûts et des effets d’un produit).

c’est quand même étonnant que Chaillot ne soit pas bien informé sur ce sujet précis. moi aussi ça m’a fait tilter.

@ paramesh

Je ne suis pas étonné. Il a investigué le dossier COVID puissamment, mais en se concentrant particulièrement sur l’analyse statistique.

Son travail m’est apparu magistral de rigueur épistémique et présenté de façon très pédagogique dans le cadre de ses interventions au CSI (Conseil Scientifique Indépendant), diaporamas toujours impeccable à l’appui. Je n’ai pas relevé la moindre erreur ou imprécision. Or, comme il l’explique, l’ouvrage qu’il a publié est la synthèse de ses travaux dans le cadre du CSI et des articles qu’il a publiés sur le sujet par ailleurs.

Il a nécessairement fait des impasses sur ce qui n’est pas son domaine d’intérêt principal. Le dossier COVID est vraiment très vaste. Je relève que, selon son estimation — inspirée de l’estimation qu’en a fait sa femme —, il a cumulé son emploi de statisticien à plein temps avec un autre équivalent plein temps de deux ans consacré à produire ses analyses sur le dossier COVID, consacrant jours fériés et périodes de vacances à ce travail.

L’erreur qu’il a commise sur le sujet du cadre légal de la pseudo-vaccination prétendument anti-COVID est sans conséquence sur la qualité de ses analyses dans son domaine de compétences. Eric Morillot ayant laissé transparaître sa surprise en réaction à l’assertion de Pierre Chaillot relative audit cadre légal, ce dernier s’est bien comporté en reconnaissant qu’il n’était pas juriste.

Je rends un profond hommage à Pierre Chaillot pour son travail. Son esprit pénétrant est intransigeant avec la nécessaire rigueur épistémique et scientifique, de plus il est d’une magnifique droiture morale et d’une profonde empathie (pour l’empathie, je considère son désintéressement financier au bénéfice des personnels de santé ayant refusé l’infamie de cette pseudo-vaccination délétère). L’aurais-je eu comme fils que je me sentirais joyeux de son existence. L’ayant comme compatriote, je suis profondément joyeux ainsi. Il est une source d’inspiration.

Robert F. Kennedy, Jr. nous dit que c’est un projet militaire depuis le début, les brevets des technologies utilisées dans les vaccins étant déposés ou co-financés par le Pentagone, avant d’être réutilisés par Pfizer & co. Par conséquent il faut voir les Big Pharma comme... des contractants.
https://egaliteetreconciliation.fr/...

@ Gaston

Dans la page référencée par stem (ci-dessus), il y a un commentaire numéroté #3193451, dans lequel j’ai reproduit un extrait significatif des explications transcrites de Robert F. Kennedy Jr. Au dernier paragraphe, tu peux lire ceci :

« les vaccins n’ont pas été développés par Moderna et Pfizer, mais par le NIH. Ils n’ont pas été fabriqués par Pfizer ou par Moderna, mais par des contractants militaires et, en réalité, et Pfizer et Moderna ont été payés pour mettre leurs sceaux sur ces vaccins comme s’ils provenaient de l’industrie pharmaceutique, mais ce n’est pas le cas : c’était un projet militaire depuis le début ».

Oui mais aller vers Satan a l’avantage d’être facile. C’est la pente naturelle dans ce monde et les gains et avantages y sont quasi immédiats. Ca bluffe les gens au caractère faible.