Une bande de pédophiles se réunit en 1998 et décide de créer une fête pour ceux qui aiment les petits enfants...
Cette fête est célébrée pour la première fois le 24 juin 1998 et fait très vite le tour du monde sur Internet. Lors de cette journée anormale, les pédophiles brûlent une petite bougie bleue afin de se reconnaître. Cette fête est célébrée deux fois par an lors des solstices.
Prochaine échéance : le 22 décembre 2012.
Face à cette abomination, le RRR (via Jessica) décide de créer une marche pour dénoncer cette fête.
Sur ce même sujet, nous reproduisons ci-dessous l’article de L’Humanité paru le 22 juin 2000 :
Un site Internet prône la dépénalisation du viol d’enfants
Une « journée mondiale de la pédophilie », samedi prochain, comme il existe une journée mondiale de lutte contre la tuberculose ou contre le sida ? C’est l’initiative, à peine imaginable, qui vient d’être lancée des USA et baptisée « International Boy Love Day » (IBLD).
Elle s’adresse explicitement aux amateurs de petits enfants dans le monde entier. Elle serait renouvelée chaque année le premier samedi suivant les solstices d’été et d’hiver, donc les 24 juin et 23 décembre 2000. Cette entreprise révoltante, qui s’affiche pourtant en toute quiétude sur le Net, s’efforce de théoriser un basculement des valeurs de nature à légaliser le viol d’enfants.
La France, comme la quasi-totalité des pays, considère comme un crime, toute relation sexuelle entre un adulte et un jeune mineur de moins de quinze ans, qu’il soit consentant ou non. Le prétendu IBLD se structure à partir d’un site Internet qui affiche 78 787 visiteurs. Symbolisée par un sigle et un logo protégés par un copyright, la campagne propose de faire d’une bougie bleue un signe de reconnaissance mondial.
Le site présente également un argumentaire justifiant la « pédocriminalité » et assimilant sa répression aux méthodes de l’Inquisition. On y présente les pédophiles comme des quasi-victimes puisque « l’initiative vient du garçon poussé par l’insistance de ses pulsions hormonales naissantes » et les enfants violés comme des privilégiés puisque « les garçons aimés par des adultes grandissent plus heureux que les autres ». Cette argumentation bute évidemment sur la terrible parole des victimes, lors des trop rares procès de pédophilie. Aussi invente-t-elle un « syndrome de la mémoire fausse qui serait induit par l’entourage de l’enfant abusé ».
Il convient de rester prudent sur l’origine de cette initiative. Toutes les manipulations restent possibles sur le Net. Ainsi, le sigle de l’IBLD semble avoir été piraté sur un autre serveur pédophile beaucoup plus important. Mais la tentative n’est pas unique. Des Italiens ont déjà lancé il y a quatre ans l’idée d’une « journée de l’orgueil pédophile » chaque 25 avril.
L’IBLD semble avoir germé aux USA depuis deux ans. Pour Homayra Sellier, présidente du mouvement mondial Innocence en danger (UNESCO), le doute n’est guère permis sur la volonté de ce lobby de décriminaliser la pédophilie. Elle s’indigne que « seule une poignée d’hommes et de femmes » s’émeuvent de la création d’une telle journée : « Derrière cette pseudo philosophie pédophile, se cachent des actes qui devraient interpeller chacun d’entre nous. Ce qui avilit nos enfants nous dégrade tous. » Elle s’interroge : « À quoi sert la Convention des droits de l’enfant et la déclaration des droits de l’homme, si les États signataires ne prennent pas leurs responsabilités ? » Homayra Sellier préconise « la création d’une instance supranationale au sein de l’Union européenne » qui veillerait à l’application de ces traités : « La lutte contre l’abus et l’exploitation sexuels des enfants est d’un caractère universel et non relatif. »
Existe-t-il actuellement les moyens juridiques de poursuivre les initiateurs de l’IBLD ? Ce n’est pas évident. D’autant moins que la volonté de s’opposer à la pédocriminalité organisée n’est pas flagrante dans les pays européens.
Source : humanite.fr