Le délibéré qui faisait suite à l’audience du 9 janvier a été rendu ce jeudi 20 février.
Alors que Sophie Giuli (et son entourage) réclamait l’ouverture d’une enquête criminelle pour le viol de ses enfants, le tribunal de grande instance de Draguignan l’a condamnée ainsi que son compagnon Jack Maillard à 6 mois de prison avec sursis assortis de 18 mois de mise à l’épreuve. Une interdiction pour Jack Maillard d’entrer en contact avec les enfants a également été prononcée avec « obligation de soins » et 12 000 euros de dommages et intérêts à verser à Éric Mignot, le père des enfants considéré par la justice comme « victime » dans cette affaire.
Sophie Giuli, mère de trois enfants, avait, en octobre 2007, porté plainte pour viol sur sa fille aînée contre un certain « Didier », un ami du père Éric Mignot. Dès le lendemain, elle s’était vu retirer en urgence la garde de ses trois enfants, deux garçons, 3 ans et 5 ans, et une fille, 6 ans. En 2009, elle et son entourage avaient relaté des faits particulièrement graves rapportés, selon eux, par les enfants au cours de leur droit de visite chez leur mère.
Voir aussi, sur E&R : « Affaire Amidlisa : Sophie Giuli et Jack Maillard demandent l’ouverture d’une enquête criminelle »