L’irréparable s’est produit à la galerie Sala Murat, à Bari (Italie) le 18 février dernier : une femme de ménage a jeté à la poubelle des papiers, du carton et des miettes de biscuit, pensant qu’il s’agissait de détritus abandonnés par les personnes chargées de monter une exposition.
Quel sacrilège la bougresse n’avait-elle pas commis ! Il s’agissait en effet d’une « œuvre » de l’artiste new-yorkais Paul Branca, estimée à 10 000 euros.
L’erreur est pour le moins compréhensible, tant en matière d’art dit « contemporain » (art conceptuel serait un meilleur terme), le n’importe quoi semble avoir triomphé depuis Marcel Duchamp.
- Interdiction de pisser.
C’est de l’art.
Depuis, la fuite en avant n’a jamais cessé, comme l’atteste cette exposition au musée Serralves de Porto (Portugal) :
Ou encore l’« artiste » Millie Brown, qui boit du lait coloré et le vomit sur une toile :
- Et voilà le travail !
En 2009, la Galerie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) présentait Cloaca N°5, de Wim Delvoye, une machine à fabriquer de la merde :
En matière d’art contemporain, le cultissime sketch des Inconnus vaut bien tous les commentaires :
Voir aussi, sur E&R : « Nécrologie de l’art contemporain »