Les mêmes « dysfonctionnements » de la justice et des services sociaux existent en France, en Belgique, au Canada, en Angleterre, aux Pays-Bas. On constate que des parents protecteurs perdent la garde de leurs enfants après qu’ils ont dénoncé des viols. Le témoignage qui suit est celui d’un père de famille hollandais, Ben van den Brink, qui raconte comment les institutions ont tout fait pour protéger le réseau pédophile qui a attaqué ses filles et leur mère.
Pour Ben van den Brink, tout commence en 2009, quand il découvre que ses deux filles, nées en 1994 et 1998, sont violées et maltraitées par leur grand-père maternel et des amis à lui. Dans la foulée, sa femme Leonie lui raconte qu’elle a été victime des mêmes abus par son père, d’autres membres de la famille et des amis. Ben est furieux et se rend directement chez son beau-père, qui appelle les flics. 11 policiers viennent l’empêcher de faire un esclandre.
Quelques semaines plus tard, le 15 septembre 2009, Ben est arrêté pour avoir menacé son beau-père, alors qu’il s’était rendu chez les flics d’Alkmaar pour porter plainte. Il va alors passer six mois en prison.
A ce stade, on est obligé de constater que la réaction de la police et de la justice a été complètement aberrante. Comme dans l’affaire du Var, au lieu de protéger les enfants on s’attaque au parent qui dénonce les viols commis en réseau.