La position de l’UFJP (l’Union juive française pour la paix), mérite d’être relevée :
« La logique criminelle et illégale de la vengeance israélienne s’étend à toute la Palestine et à Gaza une nouvelle tuerie de masse est en marche. Depuis le début du blocus de Gaza, si l’on enlève les 1400 morts de « Plomb Durci » (2008-2009) et les 160 morts de « Piliers de la défense » (novembre 2012), près de 700 civils palestiniens ont été exécutés par des tirs aériens à Gaza. Les principaux dirigeants français, européens ou américains ont manifesté leur émotion à la suite du kidnapping et de l’exécution des trois jeunes colons. Pas de condoléances pour le massacre d’un jeune Palestinien de 16 ans, Mohammad Abou Khdeir. L’occupant a longtemps fait croire qu’il s’agissait d’un règlement de comptes inter-palestinien avant que les coupables, des colons pogromistes, ne soient découverts. Que signifie cette offensive générale, cette « punition collective » formellement interdite par le droit international ? Pourquoi ces bombardements massifs, ces arrestations de plusieurs centaines de personnes, dont des élus et des prisonniers récemment libérés, ce bouclage de toute la Palestine ? Il n’y a aucune symétrie possible entre l’occupant et l’occupé, entre un régime colonial et un peuple qui a le droit de résister. Avec la mobilisation des réservistes en Israël, un nouveau crime de grande ampleur est en marche. (…) Nous devons empêcher le massacre annoncé. Nous devons forcer nos dirigeants complices à exiger d’Israël l’arrêt immédiat de l’agression, des bombardements, des arrestations et des exécutions sommaires(…)"
Répondre à ce message