Vers 30 minutes AS décrit très bien l’engagement de militants d’extrême-droite et sociaux-nationaux et l’érosion du politique avec le temps. Le bon côté c’est qu’ils s’engagent. Qu’ils se privent d’un confort pendant un certain temps. Ils cultivent les valeurs de sport ,de baston, de lutte dure contre les forces de police, des séjours au bloc, de vie au grand air à la manière de scoutisme. Ils se privent d’un confort urbain. Beaucoup se mettent à la lecture. Mabire mais aussi Rebatet. St Loup et Brasilliach. Céline et Audiard. Frison Roche et Rudyard Kipling, Knut Hansen et Léon Degrelle. Quelques uns montent en gamme. Il y a un culte du guerrier romantique. Pour certains un parfum de Dieux Scandinaves et Celtiques.
Il n’y a pas que des bourgeois. Dans les années 70/80, il y avait le FJ (Front de la Jeunesse) Mouvement de jeunesse du PFN (Parti des Forces Nouvelles). FJ associé au GUD (Groupe Union Défense). Le GUD étant la branche étudiante, bourgeoise du PFN et le FJ plus prolétaire. Et les deux s’entendaient très bien. Uni par la castagne, le courage pur, la virilité authentique, souvent judéo-critiques mais pas exclusivement. Ayant en commun la rage contre les gauchistes, les bolchos, les rouges. Ce binôme bourgeois-prolétaire fonctionnait très bien, chaque groupe social influençant l’autre positivement. Une chrétienté rejoignait des fascistes authentiques pour lesquels le social rejoignait le national. Certains FJ,GUD, Solidaristes, sont allés se battre pour défendre les chrétiens au Liban, un est mort, d’autres sont revenus blessés. Ils n’avaient pas conscience qu’ils s’étaient battus pour Israël. Certains ont voulu sublimer leur geste (au sens médiéval) en devenant sionistes.
La fin de la fac, le mariage, la quète de réussite sociale, en effet démobilisaient l’aspect militant mais pas la flamme intérieure, ni les enjeux sociétaux, ni l’éducation de leurs enfants, ni la morale qui les représentait
.
A l’inverse une grande partie de jeunes de petites bourgeoisies et enfants de fonctionnaires, préféraient les sorties en boites, les bagnoles, les cagoles, quelques produits euphorisants, se faisaient exempter de service militaire pour affirmer leur rebellitude et devenaient sur le tard des donneurs de leçons. Gauchistes, ils auraient été objecteur de conscience ou planton à Paris pour rester près de maman ou de leur copine. Ce sont les socialistes-LR-Macron d’aujourd’hui. Beaucoup crachent sur Marine mais ne votaient pas JMLP.
Répondre à ce message