Les Etats-Unis avaient accepté d’accueillir 100 000 réfugiés palestiniens dans le cadre d’un éventuel accord de paix au Proche-Orient, lors des précédentes négociations dites de paix directes en 2007-2008, c’est ce qu’a témoigné dimanche l’ex-Premier ministre israélien Ehud Olmert.
Les Etats-Unis avaient accepté de donner la nationalité américaine à environ 100.000 réfugiés, alors qu’ Israël en aurait accepté moins de 20 000, a précisé Olmert, Premier ministre de 2006 à 2009, lors d’une conférence à Tel-Aviv, selon le site d’information israélien Ynet.
Selon les propos cités par Ynet, Netanyahu a estimé que « si nous étions parvenus à un accord, cela aurait changé la face du monde et tout le Proche-Orient. »
« Ce n’est pas de notre faute. S’il n’y a pas eu d’accord, c’est parce que les Palestiniens n’étaient pas prêts à franchir le pas que nous avons franchi », a-t-il prétendu.
"Les chiffres débattus étaient en-deçà de 20 000, mais cela aurait impliqué la fin du conflit armé et l’assurance des Palestiniens qu’ils ne réclameraient plus rien," selon les propos de l’ancien Premier ministre.
Olmert s’exprimait dans le cadre d’une conférence organisée par la soi-disant « Initiative de Genève », une ONG qui rassemble des responsables et intellectuels des deux camps pour définir les contours d’un soi-disant accord de paix.
Il est à noter que la question des réfugiés palestiniens s’annonce comme l’une des plus délicates dans les négociations directes qui ont repris depuis le début septembre.
Les Palestiniens souhaitent qu’ Israël reconnaissent le "droit au retour" des Palestiniens qui ont fui ou ont été expulsés lors de l’usurpation de la Palestine par les sionistes en 1948. Avec leurs descendants, cela représente 4,7 millions de personnes.
Or, l’entité sioniste rejette cette demande, estimant qu’ils doivent être accueillis au sein du futur Etat palestinien.