Les États-Unis ont annoncé vendredi des sanctions supplémentaires contre l’Iran, visant des entités, entreprises et individus accusés de favoriser le programme nucléaire controversé de Téhéran et de soutenir le « terrorisme ».
Dans des communiqués simultanés de la Maison Blanche, du département d’État et du Trésor, Washington assure dans le même temps poursuivre la recherche d’un règlement diplomatique au dossier nucléaire iranien via les négociations entre les grandes puissances et l’Iran.
« Nous avons pris aujourd’hui des mesures supplémentaires dans le cadre de nos efforts pour maintenir la pression sur le gouvernement iranien », a déclaré dans un communiqué Caitlin Hayden, la porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche.
« Le Trésor et le département d’État ont imposé des sanctions contre plusieurs entreprises et individus impliqués dans des activités telles que l’assistance au programme nucléaire iranien, l’appui au terrorisme ou l’aide pour que l’Iran échappe aux sanctions internationales », a détaillé Mme Hayden.
Elle a jugé que ces mesures punitives contre Téhéran ne remettaient nullement en cause « l’engagement des États-Unis à travailler avec (leurs) partenaires du P5+1 pour une solution à long terme et définitive attestant de la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire de l’Iran ».
Téhéran et les pays du groupe 5+1 (États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne), qui ont conclu en novembre 2013 un accord intérimaire, mènent actuellement des négociations pour aboutir à un accord définitif afin de régler la crise du nucléaire iranien qui empoisonne la communauté internationale depuis plus de dix ans.