Avec 33 à 35% des voix, le parti Syriza disposerait d’une avance sur la droite de Vangélis Meïmarakis, selon un nouveau sondage à la sortie des urnes.
Le dirigeant de la droite grecque Vangelis Meïmarakis a reconnu dimanche soir sa défaite aux législatives face au parti de la gauche radicale Syriza d’Alexis Tsipras, qui le devance de plus de 7 points selon le quart des bulletins dépouillés. "Il apparait que le Syriza et Alexis Tsipras sont premiers, je le félicite", a déclaré Vangelis Meïmarakis, dirigeant de Nouvelle Démocratie (ND), à la presse alors le quart des bulletins dépouillés à 17 h 50 GMT donnait une large avance à Syriza avec 35,33% contre 28,17 % pour la ND.
Le parti Syriza de gauche radicale d’Alexis Tsipras a remporté dimanche les élections anticipées en Grèce, avec un score de 33% à 35% des suffrages, devançant d’au moins 3 points la droite de Vangelis Meïmarakis, selon l’analyse affinée d’un sondage sortie des urnes. Cette nouvelle estimation faite par une alliance de quatre instituts de sondages – resserrant les premières fourchettes – créditait le Syriza de 33% à 35% des voix, devant le grand parti d’opposition de droite Nouvelle Démocratie qui recueillerait de 28,5% à 30%. Ce score, à comparer à celui de 36,3% remporté en janvier, offrait de 143 à 145 sièges (sur 300) au Parlement au Syriza, qui devra trouver des partenaires pour gouverner. La ND obtenait elle de 75 à 76 sièges.
Le parti néonazi Aube Dorée, troisième ?
Les premiers résultats officiels, portant sur 13,6% des votes, créditaient pour leur part le Syriza de 35,21% des voix, contre 28,34% pour la ND. La nouvelle estimation accordait la troisième place au parti néonazi Aube Dorée, en légère progression entre 7% et 8% des voix, mais talonné de près par le Pasok socialiste, entre 6% et 7%. Partenaire pressenti pour gouverner par le Syriza, ce dernier décrocherait ainsi de 16 à 17 députés. Le centriste To Potami, autre possible allié, recueillait de 4% à 4,5%, décrochant 10 ou 11 sièges.