Egalité et Réconciliation
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Nous ne sommes pas Charlie – ERTV rencontre Kevin Barrett

À l’occasion de la sortie en France de l’ouvrage collectif Nous ne sommes pas Charlie, ERTV a rencontré à Paris Kevin Barrett, qui en a dirigé la publication.

 

Kevin Barrett, Étasunien docteur en islamologie arabique, est l’un des détracteurs les plus connus de la « guerre contre la terreur » menée par les États-Unis.

Il est l’auteur et le compilateur de nombreux livres, est apparu sur Fox, CNN, PBS et d’autres enseignes médiatiques, et a inspiré des articles lui étant dévoués ainsi que des éditoriaux dans le New York Times, le Christian Science Monitor, le Chicago Tribune, ainsi que d’autres publications grand public. Ancien enseignant de Français, d’Arabe, d’Études Islamiques et de Lettres, il travaille actuellement comme organisateur bénévole, rédacteur à Veterans Today et chroniqueur à Press TV, Russia Today, al-Etejah et d’autres chaînes internationales. Son site web est TruthJihad.com (« le djihad pour la vérité »).

Kevin Barrett a dirigé la publication d’un ouvrage collectif sur les attentats parisiens de janvier 2015, qui a été traduit en français sous le titre Nous ne sommes pas Charlie. Des chercheurs indépendants questionnent le “11 Septembre” français. Parmi les 22 contributeurs, aux approches très diverses, les familiers d’E&R reconnaîtront Alain Soral, Laurent Guyénot, Imran N. Hosein ou encore Cynthia McKinney.

À la suite de cet entretien, nos lecteurs pourront découvrir un court article de Kevin Barrett consacré à la carte d’identité « magique » de Saïd Kouachi.

 

 

 

Une carte d’identité laissée à dessein expose la fausse bannière à Paris

Par Kevin Barrett, le 10 janvier 2015 (source)

 

« Ce fut leur seule erreur. »

Le ministre de l’Intérieur français, Bernard Cazeneuve, affirme que les terroristes qui ont attaqué Charlie Hebdo n’auraient jamais été rattrapés s’ils n’avaient commis une erreur fatale : ils ont commodément laissé une carte d’identité dans une voiture avec laquelle ils avaient pris la fuite et qu’ils ont abandonnée [1]. Depuis quand les criminels laissent-ils leurs papiers d’identité dans leurs voitures de fuite abandonnées ?

Un citoyen ordinaire, ne prenant pas de précautions particulières, peut tout à fait laisser un portefeuille, ou un porte-monnaie dans sa voiture en stationnement. J’ai moi-même conduit des automobiles à peu près 50 000 fois dans ma vie, et je crois que mon portefeuille a dû tomber de ma poche dans l’espace entre le siège du conducteur et la portière au moins... une fois.

Quelles sont les chances que des terroristes expérimentés, qui viennent tout juste de perpétrer un attentat dans le style hautement professionnel des forces spéciales, prenant toutes les précautions pour ne pas être identifiés, laissent accidentellement une carte d’identité leur appartenant dans leur voiture de fuite abandonnée ? Raisonnablement, zéro.

Donc pourquoi la police a-t-elle rapporté un événement qui n’a pas pu se produire ? En présumant que la police française ait réellement trouvé la carte d’identité du suspect de terrorisme Saïd Kouachi dans une voiture de fuite abandonnée, cette carte a dû être laissée là par quelqu’un voulant incriminer Kouachi. Même le légendaire détective français idiot, l’inspecteur Clouseau, ne manquerait pas de faire cette déduction éminemment flagrante.

La découverte de la carte d’identité de Kouachi ne l’implique pas ; elle l’exonère. Elle démontre qu’il a été un bouc émissaire innocent, piégé par les vrais coupables. La police et les agences de renseignements se servent régulièrement de fausses preuves pour appuyer des récits mensongers, condamner des gens innocents, et s’exonérer eux-mêmes. Des policiers américains qui tuent des citoyens désarmés placent souvent une arme à feu sur les cadavres, pour soutenir leurs allégations d’avoir tué en état de légitime défense. De telles armes à jeter par terre, que les policiers appellent des « sandwiches au jambon », sont conservées dans les placards des vestiaires de policiers et transportés dans les voitures de police, au cas où leur besoin se présenterait [2].

Pareillement, des cartes d’identité à jeter par terre ainsi que d’autres documents « accablants » sont régulièrement employés par les militaires, les espions, et les professionnels des forces spéciales qui supervisent les opérations sous fausse bannière. Songez aux preuves, d’une fabrication tellement évidente, utilisées dans la mère de toutes les opérations sous fausse bannière : le complot interne du 11 septembre 2001.

Les agents des services secrets ont placé non pas une, mais deux « valises magiques » conçues pour incriminer Mohamed Atta, l’homme égyptien innocent piégé en tant que chef présumé des crimes du 11 septembre. Selon le livre de Der Spiegel, Inside 9/11 : What Really Happened [Le 11 Septembre de l’intérieur : ce qu’il s’est réellement passé, NdT], la première valise d’Atta fut donnée à la police allemande par un « cambrioleur bon samaritain » autoproclamé. Le soi-disant cambrioleur a déclaré avoir volé la valise d’Atta au cours d’un cambriolage pour y découvrir des informations en rapport avec le terrorisme. En tant que citoyen honorable, ce cambrioleur au grand cœur n’a écouté que sa conscience pour livrer cette valise aux autorités.

Selon Der Spiegel, la police allemande, pas bête, savait bien que le cambrioleur autoproclamé n’en était pas vraiment un du tout, mais un agent des services secrets ayant placé de fausses preuves contre Atta. Der Spiegel cite la police allemande disant : « La seule question est, pour quelle agence de renseignements travaillait-il ? » (« la CIA et le Mossad », a répondu l’ancien ministre de la Recherche et de la Technologie allemand Andreas von Bülow, dans son livre La CIA et le 11 Septembre ; l’ancien Premier ministre italien Francesco Cossiga abonde, disant que « tous les cercles démocratiques en Amérique et en Europe, surtout ceux du centre-gauche italien, savent désormais que l’attaque désastreuse a été projetée et réalisée par la CIA américaine et le Mossad avec l’aide du monde sioniste, afin d’en accuser les pays arabes et convaincre les puissances occidentales d’intervenir en Irak et en Afghanistan [3] ».

En dépit de ses origines absurdes, cette valise pleine de documents fabriqués fournit quasiment la seule preuve présumée en appui au récit officiel des activités présumées d’Atta, en relation avec le terrorisme en Allemagne. Au-delà de la valise du cambrioleur bon samaritain, il apparaît que le Mohamed Atta original égyptien — celui qui était en Allemagne — était un étudiant en architecture doux, timide, sensible et calme sans aucun lien que ce soit avec le terrorisme, sous quelque forme que ce soit. Pourtant, le « Mohamed Atta » qui a attiré l’attention sur lui-même en Floride avant le 11 septembre, se livrant à des scènes publiques mémorables tout en portant presque une pancarte lisant « je suis un terroriste d’Al-Qaïda » autour de son cou, était une grande gueule au verbe grossier, obscène et violent qui sortait avec des stripteaseuses, éventrait des chatons et parlait couramment l’hébreu [4].

La deuxième « valise magique » du Mohamed Atta parlant couramment l’hébreu, mieux connue, fut celle qu’il aurait faite enregistrer pour son vol très matinal depuis Portland dans le Maine à Boston, le 11 septembre 2001. Selon le rapport de la Commission sur le 11 Septembre, la valise était miraculeusement préservée, et fut livrée aux autorités alors qu’elle n’avait, on ne sait comment, pas réussi à faire le transfert entre le vol de correspondance d’Atta de Portland à Boston et le vol 11, qu’Atta aurait piloté jusqu’à l’encastrer dans la tour Nord du World Trade Center. Si la valise avait été transférée comme il eût fallu, nous est-il dit, elle aurait été détruite quand l’avion s’est écrasé.

Cette valise magique donna aux autorités les seuls indices qui leur permirent d’identifier les 19 pirates de l’air présumés, moins de vingt-quatre heures après les faits. (Aucune des listes de passagers ne comportait de noms arabes ; aucun(e) employé(e) des lignes aériennes ne se souvient avoir enregistré, ou fait monter à bord le moindre pirate de l’air présumé ; et aucune des centaines de caméras de sécurité de l’aéroport Logan à Boston, de l’aéroport Dulles à Washington DC, ou de l’aéroport de Newark n’a pris une seule image authentifiée d’un seul des 19 Arabes présumés coupables des attaques du 11 septembre 2001 [5] [6].)

Cette valise contenait non seulement une liste des 19 boucs émissaires, mais également le testament présumé des dernières volontés d’Atta. (Pourquoi un pirate de l’air suicidaire ferait-il enregistrer le testament de ses dernières volontés dans un avion condamné ?) Le doyen britannique du journalisme au Moyen-Orient, Robert Fisk, a ri du testament présumé d’Atta, en soulignant qu’il commence avec un bismillah bâclé : « Au nom de Dieu, de moi-même et de ma famille... » Aucun musulman n’écrirait une chose pareille. Comme le suggère Fisk, le document présenté comme étant le testament d’Atta a dû être contrefait par un agent des services secrets incompétent [7]. La valise a forcément été placée là.

Et ce n’est pas que l’opinion de Robert Fisk. Seymour Hersh, le doyen du journalisme d’investigation américain, cite une source des renseignements US de haut niveau comme ayant dit, à propos de la valise magique d’Atta : « Quelle que soit la piste qui a été laissée, elle l’a été délibérément — pour que le FBI coure après [8]. »

Les deux valises magiques d’Atta ne sont pas les deux seuls exemples d’indices du 11 Septembre maladroitement placés. Un autre est le « passeport magique » du pirate de l’air présumé, Satam al-Suqami. Ce passeport, avec une apparence aussi impeccable que la « balle magique » de l’assassinat de JFK, fut prétendument découvert par un individu anonyme, sans possession intermédiaire, près des deux espaces plats de sol fumant, où les tours hautes de 110 étages avaient explosé en fine poussière [9].

Deux autres « passeports magiques » furent découverts à Shanksville en Pennsylvanie, près du trou large de 3 mètres sur 5 dans le sol où le vol 93 est présumé avoir disparu, sans laisser de débris apparents. Il s’agissait des passeports de Ziad Jarrah, un agent libanais du Mossad israélien, et de Saeed al-Ghamdi, un atout saoudien de la CIA [10].

Mais les valises magiques, ainsi que les passeports tout aussi magiques, pâlissent devant l’élément du 11 Septembre le plus évidemment fabriqué de tous : la « vidéo de confession du Ben Laden grassouillet » soi-disant trouvée en décembre 2001 par un soldat US anonyme à Jalalabad, et livrée sans chaîne de possession à l’administration Bush pour qu’elle soit brandie comme une preuve présumée de la culpabilité de Ben Laden. Le professeur Bruce Lawrence, un expert respecté sur Ben Laden, a catégoriquement déclaré à propos de cette vidéo : « C’est du flan ! » Lawrence ajoute que ses nombreuses connaissances au sein des unités chargées du cas Ben Laden, dans la communauté du renseignement aux États-Unis, savent que la vidéo est fausse — mais ils ont peur de le dire en public, parce qu’ils craignent les implications de l’innocence de Ben Laden [11].

Le 11 Septembre n’est pas le seul « crime d’État contre la démocratie » [SCAD, state crime against democracy, NdT] dans lequel de fausses preuves ont été placées à dessein pour impliquer des boucs émissaires innocents [12]. Dans un article intitulé « L’étrangeté des papiers d’identité perdus puis trouvés dans les cas de terrorisme — stupide ou sinistre ? », le journaliste Russ Baker souligne le fait que les assassins présumés du président John F. Kenney et de Martin Luther King avaient eux aussi commodément fait tomber des papiers les identifiant, ce qui a permis aux autorités de rapidement « résoudre » ces affaires.

Lee Harvey Oswald, accusé de l’assassinat de JFK, aurait laissé tomber son portefeuille sur les lieux du meurtre de l’Officier J.D. Tippit — le crime qui relia finalement Oswald à l’assassinat du Président. Les rapports initiaux de la police décrivent la découverte du portefeuille d’Oswald à côté du corps de Tippit. Mais lorsque cette découverte rencontra une vague de scepticisme, la police réécrivit ses rapports en ôtant les références au portefeuille magique.

Un autre bouc émissaire célèbre, James Earl Ray, fut piégé de façon similaire. Près du lieu où le meilleur tireur d’élite du département de police de Memphis, un agent de la Mafia nommé Earl Clark, tira sur le Dr King, un paquet d’objets en lien avec Ray fut abandonné. Il contenait le fusil de Ray, des jumelles, des vêtements, une radio, ainsi qu’une coupure de journal situant le lieu de résidence de King. Le verdict d’un jury civil prouva en 1999 que Ray avait été piégé par les réels assassins : une unité d’assassinats domestiques, constituée d’agents de la CIA et d’officiers militaires US de haut rang, commandant le 111ème groupement de renseignements militaires et le 20ème groupement des forces spéciales [13].

Ces exemples, ainsi que d’autres, démontrent que les agents des services secrets qui orchestrent les événements sous fausse bannière ne prennent souvent même pas la peine de déguiser la nature évidemment fabriquée des preuves placées pour impliquer des boucs émissaires. Par conséquent, nous ne devrions pas être surpris quand la police française nous dit — les yeux dans les yeux — qu’un terroriste en fuite hautement professionnel a laissé sa carte d’identité dans une voiture de fuite abandonnée.

Notes

[1] « Hunt for Charlie Hebdo Killers Focuses on Brothers, 3rd Suspect in Custody », CNN, publié à 12:02, le 8 janvier 2015 (http://fox40.com/2015/01/08/hunt-for-charlie-hebdo-killers-focuses-on-brothers-3rd-suspect-in-custody/).

[2] John Eskow, « The Bizarre Compulsion of Black Men to ‘Reach for Their Waistbands’ », Counterpunch, 28-30 novembre 2014. (http://www.counterpunch.org/2014/11/28/the-bizarre-compulsion-of-black-men- to-reach-for-their-waistbands/).

[3] Francesco Cossiga, « Osama-Berlusconi ? Trappola giornalistica », Corriere della Sera, 30 novembre 2007.

[4] Daniel Hopsicker, Welcome to Terrorland : Mohamed Atta & the 9-11 Cover-up in Florida (Walterville, Oregon, USA : Trine Day, 2005).

[5] Elias Davickson, Hijacking America’s Mind on 9/11 : Counterfeiting Evidence (NY, USA : Algora, 2013).

[6] Des images de Mohammed Atta et al-Omari provenant des caméras de sécurité de l’aéroport de Portland ont été présentées au public. Mais la qualité des images n’est pas concluante. De plus, selon Barrett, ces images ne font que souligner l’absurdité de la thèse officielle selon laquelle ces terroristes auraient voyagé en voiture de Boston à Portland le 10 septembre pour prendre le lendemain à Portland un avion avec une correspondance à Boston qu’ils risquaient de manquer. Lire Jay Kolar’s “What We Now Know About the Alleged 9/11 Hijackers” in Zarembka, ed. The Hidden History of 9/11, Elsevier, 2006, sur http://tinyurl.com/h2kon34 (NdT)

[7] « Robert Fisk : Even I question the ‘truth’ about 9/11 », The Independent, 25 août 2007. (http://www.independent.co.uk/voices/commentators/fisk/robert-fisk-even-i- question-the-truth-about-911-462904.html).

[8] Seymour Hersh, « What Went Wrong : The CIA and the Failure of American Intelligence », The New Yorker, 8 octobre 2011. (http://www.newyorker.com/magazine/2001/10/08/what-went-wrong).

[9] « Context of ‘After 8:46 a.m. September 11, 2001 : Hijacker’s Passport Allegedly Found near the World Trade Center’ », History Commons, (http://www.historycommons.org/context.jsp?item=a091201passportfound).

[10] Un cousin of Ziad Jarrah, Ali al-Jarrah, est actuellement emprisonné au Liban en tant qu’espion israélien ayant infiltré la résistance palestinienne et le Hezbollah pour le compte du Mossad. Robert F. Worth, « Lebanese in Shock Over Arrest of an Accused Spy », Feb. 18, 2009, http://www.nytimes.com/2009/02/19/world/middleeast/19lebanon.html?_r=0. Deux sources de la CIA préférant rester anonymes ont confirmé à l’auteur que les Saoudiens « impliqués » étaient entrés aux USA avec un « snitch visa » utilisé par la CIA pour ses agents. (NdT)

[11] Interview sur Truth Jihad Radio avec Bruce Lawrence, diffusée le 16 février 2007. (http://eddieleaks.org/its-bogus/).

[12] Alexander Kouzmin, Matthew T. Witt et Andrew Kakabadse (éds.) State Crimes Against Democracy : Political Forensics in Public Affairs (NY : Palgrave Macmillan, 2013).

[13] « Civil Case : King Family versus Jowers », The King Center. (http://www.thekingcenter.org/civil-case-king-family-versus-jowers).

Voir aussi, sur E&R :

Se procurer l’ouvrage de Kevin Barrett chez Kontre Kulture :

À lire également, chez Kontre Kulture :

Militer pour la paix aux côtés de Dieudonné et Alain Soral :

 
 






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37 Commentaires

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  • #1490079
    Le 17 juin 2016 à 15:59 par Tony
    Nous ne sommes pas Charlie – ERTV rencontre Kevin Barret

    "Au nom de Dieu, de moi-même et de ma famille". On peut penser que celui qui a écrit ça est d’origine chretienne. Pour evoquer ces choses, il a inconsciemment et mecaniquement "copié-collé" une habitude trinitéenne : "au nom du père, du fils et du saint esprit". Pour un musulman la trinité n’existe pas, donc en pareil cas, il dira toujours et simplement "au nom de Dieu".

     

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  • #1490119
    Le 17 juin 2016 à 16:44 par jvidepi
    Nous ne sommes pas Charlie – ERTV rencontre Kevin Barret

    Merci à E&R pour cette belle découverte.

     

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  • #1490215
    Le 17 juin 2016 à 18:39 par Petula
    Nous ne sommes pas Charlie – ERTV rencontre Kevin Barret

    Super mais comment peut on être musulman en 2016 ? Vive Jésus

     

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    • #1490575
      Le Juin 2016 à 09:40 par rectificateur
      Nous ne sommes pas Charlie – ERTV rencontre Kevin Barret

      La logique ne colle pas avec votre question, Mahomet étant bien postérieur à Jésus. Personnellement je n’en fais pas un histoire de dates, mais c’est un fait que l’islam est plus récent que le christianisme.

       
    • #1491075

      @rectificateur
      Vous confondez la "Révélation" historique, avec l’Éternité de la doctrine.
      On ne peut pas lier l’Éternité avec un point de départ historique (la révélation islamique, qui est effectivement la dernière).
      Idem pour le christianisme.
      Les "Révélations" sont des dévoilements de "choses" pré-existantes, un "rappel", comme on dit en islam.
      Et le nom de "mahomet" n’est pas très "orthodoxe".

       
    • #1491117
      Le Juin 2016 à 02:13 par vivelhumanité
      Nous ne sommes pas Charlie – ERTV rencontre Kevin Barret

      Les musulmans disent aussi vive notre seigneur Aissa (Jésus en arabe), et ils l’attendent.
      Sache que Jésus est plus cité dans le coran que Mohamed

      Petula, ton interrogation trahit un certain degré de manipulation et d’ignorance, décrasse toi bien le cerveau avec E et R
      Et apprend à te méfier de ce qu"on raconte dans les médias.
      L’islam est une religion parfaitement respectable, Imran Hossein, vénérable érudit musulman, est souvent relayé chez E et R.
      Soral en parle avec un profond respect. Je t’invite à le visionner sur ce site.

      L’Islam est une force très importante pour combattre aux côté du christianisme , la décadence voulue par la franc-maçonnerie et leurs alliés.

      Etre chrétien ne signifie pas être contre l’islam et inversement.

       
    • #1492516

      Votre commentaire va à l’encontre de ce que défend ER.

      Naïveté ou provocation subtile ?

       
  • #1490216
    Le 17 juin 2016 à 18:39 par Michel Mertz
    Nous ne sommes pas Charlie – ERTV rencontre Kevin Barret

    Fidèle auditeur (et soutien) de Kevin Barrett et son "False Flag Weekly News" hebdomadaire (chaque vendredi à 17h en direct sur No Lies Radio)...

    Pas encore regardé la vidéo (justement parce que je suis en train de regarder le "FFWN" du jour), mais je me souviens que KB avait raconté qu’il avait été filmé et interviewé par E&R la veille des attentats du 13 novembre... J’imagine que ce sont ces images que nous aurons dû attendre 8 mois !

     

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  • #1490388
    Le 17 juin 2016 à 21:59 par Pedro
    Nous ne sommes pas Charlie – ERTV rencontre Kevin Barret

    Wow ! ça fait au moins 6 ans que j’écoute TruthJihad, je savais pas que Kevin parlait aussi bien français !

    Go go Kevin !

     

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  • #1490400
    Le 17 juin 2016 à 22:27 par otan, syndicat du crime
    Nous ne sommes pas Charlie – ERTV rencontre Kevin Barret

    Bien ; le point de vue étranger est toujours intéressant.

     

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  • #1490500
    Le 18 juin 2016 à 01:57 par Lars
    Nous ne sommes pas Charlie – ERTV rencontre Kevin Barret

    La citation de Francesco Cossiga a fait l’objet d’un débat sur le forum officiel de Reopen911. Celle-ci ne serait pas à prendre au premier degré, ce qui se comprendrait en lisant le reste de la réponse de l’ancien Premier ministre italien. Il s’agirait d’ironie en réalité. Cossiga se moquerait de ceux qui prétendent cela.

     

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    • #1490611
      Le Juin 2016 à 11:14 par Laurent Guyénot
      Nous ne sommes pas Charlie – ERTV rencontre Kevin Barret

      Intéressant. Avez-vous une source ? Il circule en effet dans la complosphère de nombreux cas de citations inventées, déformées ou sorties de leur contexte, qu’il est bon d’éliminer de notre arsenal, car elles se retournent forcément contre ceux qui les utilise (et elles ont peut-être été lancées pour cela).

       
    • #1491952

      En effet ! Le meilleur moyen d’obtenir une réponse définitive, c’est de lire l’article original en italien en compagnie d’un parfait bilingue s’y connaissant un peu en politique intérieure italienne - histoire de comprendre le personnage. Ce que je ne suis pas en mesure de faire. Voici le lien vers la discussion au sujet de cette citation sur le forum officiel de Reopen911 : http://forum.reopen911.info/t8190-l... Cordialement !

       
  • #1490501
    Le 18 juin 2016 à 01:58 par Druide
    Nous ne sommes pas Charlie – ERTV rencontre Kevin Barret

    L’association très étroite de Barrett avec le désinformateur notoire Jim Fetzer soulève de sérieuses questions quant à ses motivations... Tout comme l’association de Laurent Guyénot avec le site totalement discrédité Veterans Today tenu par le délirant schizophrène Gordon Duff et boycotté par la plupart de ses anciens collaborateurs.

     

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    • #1490579
      Le Juin 2016 à 09:48 par rectificateur
      Nous ne sommes pas Charlie – ERTV rencontre Kevin Barret

      Avant de croire que Veterans Today est totalement discrédité, allez plutôt constater le nombre de scoops très sérieux qu’ils ont sorti sur le 11 septembre (notamment en donnant la parole à Khalezov), ou le travail qu’ils font pour informer le public sur les armes nucléaires tactiques utilisées au Yémen ou ailleurs... quant à Gordon Duff, ce "délirant schizophrène" est un ancien du Viet Nam qui sait très bien à quoi s’en tenir en matière de guerres pour de fausses raisons et n’a pas envie que d’autres subissent ce qu’il a subi, ce qui est tout à son honneur.

      VT peut aussi donner la parole à des gens plus ou moins "borderline" selon les critères du cartésianisme pur, mais c’est aussi une caractéristique de l’Amérique...

       
    • #1490586

      A propos de Jim Fetzer : sa biographie plaide au contraire en sa faveur. Il est resté fidèle à ses principes et de son combat pour faire la lumière sur l’assassinat de JFK au 11 septembre, tout se tient ! J’ajouterai que votre propos sur ses hommes de bonne volonté en révèle plus sur vous que sur eux. La calomnie est une arme à double tranchant !

       
    • #1490613
      Le Juin 2016 à 11:16 par Laurent Guyénot
      Nous ne sommes pas Charlie – ERTV rencontre Kevin Barret

      Au secours ! Ce Druide est un tueur ! Il me suit à la trace.

       
    • #1491068

      À lire vos réponses, on voit que je suis le seul parmi vous à m’informer convenablement avant de disserter... Le fait est que récemment (il y a à peine 3 mois) Fetzer et Barrett ont "rompu" et Barrett a rejoint le camp totalement discrédité de Veterans Today, ce qui est très louche. Vérifiez par vous-mêmes.

       
    • #1491330

      En dernière instance, vous lancez des pistes sans jamais étayer votre propos. Votre objectif est de semer le doute quant aux meilleurs et plus sérieux de la dissidence. Vous êtes une fois pour toutes discrédité !!!!

       
    • #1491632
      Le Juin 2016 à 20:06 par rectificateur
      Nous ne sommes pas Charlie – ERTV rencontre Kevin Barret

      @ Druide :



      Barrett a rejoint le camp totalement discrédité de Veterans Today



      A rejoint le camp que vous essayez de discréditer sans le moindre argument, plutôt. Mais figurez-vous qu’ici, l’esprit critique est en général davantage aiguisé qu’ailleurs. Vos attaques risquent donc de glisser comme l’eau sur les plumes d’un canard.

       
    • #1491773
      Le Juin 2016 à 00:23 par Michel Mertz
      Nous ne sommes pas Charlie – ERTV rencontre Kevin Barret

      Druide :

      "Le fait est que récemment (il y a à peine 3 mois) Fetzer et Barrett ont "rompu" et Barrett a rejoint le camp totalement discrédité de Veterans Today, ce qui est très louche. Vérifiez par vous-mêmes."

      Vérifiez aussi par vous-même, et vous verrez que depuis maintenant plusieurs semaines, Jim Fetzer tient à nouveau une rubrique sur les élections américains dans "False Flag Weekly News" tous les vendredis. Il est vrai que Fetzer et Barrett ont été en froid quelques mois, Fetzer qui est d’une tradition de gauche "soixante-huitarde" (pour simplifier) se heurtant parfois avec l’islam relativement rigoriste préché par Barrett, ce qui avait été à la base de leur engueulade. Heureusement, ils ont su enterrer la hache de guerre.

      Concernant Veterans Today, Fetzer en a été "remercié" par Gordon Duff au moment de l’affaire Jade Helm, que Fetzer considérait comme le prélude à un coup d’Etat militaire aux USA tandis que pour Duff, c’était du "phishing" pour décrédibiliser la dissidence. Il se trouve qu’au même moment Fetzer avait consacré plusieurs émissions à des thèses complotistes un peu "limite" (mort de Paul McCartney notamment), et Duff trouvait que ça nuisait à la crédibilité du site.

      Barrett, lui, n’a pas rejoint VT récemment, mais y écrit depuis plusieurs années.

      Quant à Gordon Duff, personnellement ce personnage me fascine. Il m’agace quand il raconte complaisamment des détails insignifiants de sa vie personnelle ou lance des affirmations péremptoires à l’emporte-pièce, mais dans ses meilleurs moments, il fait preuve d’une connaissance assez stupéfiante des coulisses du complexe militaro-industriel et autres sujets qualifiés communément de "complotistes". Il n’est pas exclu que certaines affabulations se mêlent aux vraies révélations, mais tout en gardant l’esprit critique je me délecte de ses interventions (cf. dernier numéro en date de "Short End of the Stick" de Mike Harris, ou plus longtemps en arrière ses conversations avec Dimitri Khalezov déjà évoqué plus haut par Rectificateur).

      En résumé, vous me semblez bien sûr d’avoir cerné les "bons" et les "méchants" dans un univers qui me semble infinimement plus complexe que ce que vous suggérez. Traiter Fetzer de "désinformateur" me semble à côté de la plaque. C’est quelqu’un qui peut se fourvoyer (et commence à être un peu âgé...), mais dont la sincérité ne me semble pas pouvoir être mise en doute.

       
    • #1491956
      Le Juin 2016 à 11:30 par rectificateur
      Nous ne sommes pas Charlie – ERTV rencontre Kevin Barret

      @ Michel Mertz : en parfait accord avec vous, merci de remettre les pendules à l’heure.

      Et bien évidemment, errare humanum est... sans oublier la suite : perseverare diabolicum !

       
  • #1490502
    Le 18 juin 2016 à 02:01 par Mo’Truckin’
    Nous ne sommes pas Charlie – ERTV rencontre Kevin Barret

    Sujet sérieux et reportage fort intéressant ...
    Merci à l’infatiguable équipe d’E&R ...
    Anecdotes en passant :
    - nous sommes persuadés, en Amérique, que les frites sont françaises ("french fries") ... À l’occasion, j’essaye d’expliquer qu’elles viennent de Belgique, mais bon ...
    - nous avons aussi l"expression "french kiss", qui signifie embrasser AVEC la langue ...
    - et le dernier, "french toast" ... Là encore, parfois, j’essaye d’expliquer l’origine anglaise ...
    Mo’Truckin’.

     

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    • #1490947
      Le Juin 2016 à 19:50 par gallier2
      Nous ne sommes pas Charlie – ERTV rencontre Kevin Barret

      french fries vient du verbe to french, qui est un terme de cuisine signifiant couper un bâtonnets (cf. https://en.wiktionary.org/wiki/fren... définition n°1) et n’a en vérité aucun rapport avec une quelconque nationalité. Que les incultes Américains ne le sachent pas n’étonnera personne (et pour info, pour les Anglais les frites se dit simplement "chips", ce que nous (et les Américains) appelons chips se disent outre-Manche "crisps".

       
  • #1490557
    Le 18 juin 2016 à 08:46 par orangeraie
    Nous ne sommes pas Charlie – ERTV rencontre Kevin Barret

    La carte d ’identité : tout le monde sait que lorsque les services choppent un mec grâce à leurs indics, ils font fabriquer une carte d’identité pour ne pas griller ces derniers, et pour ne pas être amenés plus tard à livrer des informations potentiellement exploitables par des gens mal intentionnés.

    En revanche, pour d’autres raisons, il semble évident que des services de renseignement étrangers ont participé à l’attentat.

     

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