Il assume tout. Et en remet même une couche : la "quenelle", Dieudonné, Manuel Valls, l’ancienne ministre des Sports Valérie Fourneyron... Nicolas Anelka parle haut et fort. Et de travers ? Les lecteurs jugeront. Il livre, lui, sa vérité.
Il rentre d’un footing avec sa femme, Barbara, ancienne chorégraphe qui s’occupe d’une agence événementielle, va déjeuner thaï avec un couple d’amis. La vie s’écoule tranquillement dans ce quartier huppé de Wimbledon, au sud de Londres. Après être allé chercher ses deux fils à l’école pendant que sa fille gazouille dans le salon, Nicolas Anelka, détendu, apaisé, prend le temps, en exclusivité pour Metronews, d’évoquer tous les sujets qui fâchent. Et ils sont nombreux. « Je fais aboyer parce que je dis la vérité. Et je le fais bien... J’ai une bouche, c’est pour m’en servir », prévient-il.
Le 14 décembre 2013, votre entraîneur est limogé. Quatorze jours plus tard, absent du groupe depuis fin octobre, vous êtes aligné contre West Ham. Vous inscrivez un doublé en cinq minutes mais, surtout, vous célébrez votre premier but par une quenelle. Pourquoi ?
Après m’avoir laissé en tribunes le 26 décembre à Tottenham, en accord avec le nouveau coach (Keith Downing, ex-assistant de Clarke, remplacé le 9 janvier par l’Espagnol Pepe Mel, Ndlr), j’étais titulaire à West Ham. Ma quenelle a été très mal interprétée. C’était une dédicace à mon ami Dieudonné. En août, j’avais hésité au moment de célébrer un but entre la quenelle ou imiter le geste de Kaaris (un rappeur, Ndlr). J’avais choisi Kaaris ! Et donc, ce jour-la, c’était le jour de la quenelle !