Va-t-on voir enfin le bout du tunnel avec les ratés du Logiciel unique à vocation interarmées de la solde (Louvois) ? Depuis son raccordement aux systèmes de gestion de ressources humaines (SIRH) du Service de Santé des Armées (SSA), de la Marine nationale et de l’armée de Terre, l’on ne compte plus les dysfonctionnements dans le paiement des soldes des militaires.
Et comme on peut facilement l’imaginer, quand les salaires ne sont pas versés en temps et en heure, voire que leurs montants ne correspondent pas à ce qui est prévu, cela met les militaires concernés dans des situations financières impossibles.
Récemment, le ministère de la Défense a indiqué que l’integralité des 30 millions d’euros débloqués l’année dernière pour couvrir les arriérés de soldes avait été versée. Et d’évoquer ensuite non pas des retards de paiement mais des trop perçus par certains militaires, pour un montant total de 106 millions d’euros.
Pour autant, la situation est encore loin d’être réglée : chaque mois, d’après RTL, il y aurait entre 100 et 500 militaires concernés par des retards de paiement de leur solde, quand il ne manque pas à cette dernière plusieurs centaines d’euros. « Ce mois-ci encore certaines familles se sont retrouvées avec des sommes à 0,97 euros », affirme la station de la rue Bayard.
Toujours d’après la même source, au 31 mars, 9 600 militaires attendaient toujours ce qui leur était dû, les délais d’attente étant en moyenne de 42 jours.