Alain Soral avait en effet poursuivi Jonathan Hayoun en justice, suite à ses propos selon lesquels les terroristes islamistes puisaient leur haine « à la lecture des comptes de personnalités, comme celles d’Alain Soral ou de Dieudonné ».
Les juges de la 17ème chambre du tribunal correctionnel de Paris ont donc relaxé Jonathan Hayoun au motif que « la détermination des motifs d’un passage à l’acte d’un terroriste est un fait qui ne peut faire l’objet d’un débat sur la preuve de sa vérité ». En clair pour la justice, les allégations de Jonathan Hayoun relèvent tout simplement d’une « opinion non démontrable » et ne peuvent tomber sous le coup de la loi.
Dans une interview diffusée sur LCI, le 19 octobre 2012, l’ex-président de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) déclarait :
« La cellule islamiste terroriste qui a été arrêtée, leur lieu d’inspiration, leur lieu de connaissance c’était internet. C’était notamment en allant sur twitter, c’était notamment en allant sur des comptes de personnalités, telles que Alain Soral ou Dieudonné, qu’ils ont puisé leur haine. »
Interview de Jonathan Hayoun le 19 octobre 2012 (le passage concerné débute à 8’11) :