Dans la rédaction de Madmoizelle, site féministe jeune et cool, on travaille parfois sur un canapé. En chaussettes. Il y a aussi des filles aux cheveux colorés. Du blond platine, du bleu. Des bonbons acidulés qui traînent sur un bureau. On chante, on rit, on écoute de la musique en montant des vidéos.
Entrer dans ces bureaux, c’est un peu pénétrer l’antre du cool, entre le Kawaï et le street art.
Autant dire que les témoignages qui tournent sur Twitter, depuis hier soir, font désordre. Ils sont, pour ne rien arranger, accompagnés d’un hashtag bien trouvé #badmoizelle.
C’est comme un cheveu dans le bubble tea et c’est arrivé pendant la nuit de mercredi à jeudi. Un compte, @SaferBlueBird, s’est mis à diffuser des témoignages d’anciennes salariées de l’entreprise.
Elles lui reprochent à elle et surtout à son fondateur Fabrice Florent des faits de harcèlement au travail, des pressions, des violences psychologiques et une sollicitation permanente. [...]
— SaferBlueBird (@SaferBlueBird) 21 septembre 2016
« La pire collaboration de ma vie »
Julie (le prénom a été changé) a travaillé quelques années pour le site. Elle était payée 41 euros l’article.
« C’est la pire collaboration de ma vie. »
Lire l’intégralité de l’article sur rue89.nouvelobs.com
Pour approfondir, voir la présentation du livre L’Effroyable Imposture du féminisme par Alain Soral :