Deux organisations environnementalistes remettent lourdement en cause les statistiques européennes sur la présence de pesticides dans les fruits et légumes qui prétendent montrer que les taux de pesticides dans l’alimentation humaine sont actuellement « en baisse ».
Les deux associations dénoncent le mode de calcul des institutions européennes qui admet une incertitude équivalente à 50 % de la mesure. Ainsi le chiffre obtenu et comparé aux limites légales n’est pas la valeur mesurée elle-même, mais la limite basse de la fourchette d’incertitude, c’est-à-dire la moitié de la valeur effectivement mesurée.
« Il faut donc que les résidus de pesticides atteignent deux fois la limite autorisée pour qu’ils soient considérés comme dépassant effectivement la limite autorisée ! », s’insurge donc François Veillerette, porte-parole de Générations futures.