Des secteurs entiers de l’économie bolivienne ont été paralysés vendredi par une grève générale et des manifestations, deuxième mobilisation nationale en moins de deux mois contre les hausses de prix dans l’un des plus pauvres pays d’Amérique du Sud.
Défiant de plus en plus ouvertement le président socialiste Evo Morales, la mobilisation est menée par la plus puissante centrale syndicale du pays andin, la COB, et ses organisations affiliées.
Ecoles publiques fermées, hôpitaux réduits aux urgences, transports publics raréfiés ou inexistants : les villes étaient vendredi soient à l’arrêt comme à Cochabamba (centre), avec des axes coupés par des barricades, d’autres perturbées comme la capitale La Paz.
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