Le président de la Bolivie, Evo Morales, a reconnu ce mercredi 22 décembre l’existence d’un État palestinien indépendant et souverain dans ses frontières de 1967 et a indiqué que de cette manière il souhaitait se joindre aux annonces récentes faites par le Brésil, l’Argentine et l’Uruguay (le Venezuela avait échangé des ambassadeurs avec la Palestine dès abril 2009). Le Chili pour sa part a exprimé ce mardi son accord avec la création de l’État palestinien.
Evo Morales a insisté sur le fait que son pays ne pouvait attendre davantage “face aux problèmes de droits humains, aux thèmes territoriaux, aux thèmes de souveraineté” que subit la Palestine. Le mandataire bolivien a ajouté qu’Israel “commet un génocide” contre le peuple palestinien et a lancé un appel aux nations du monde entier et aux “organismes internationaux pour qu’ils assument leurs responsabilités” face au comportement du gouvernement de Tel Aviv.
"La Bolivie enverra une lettre au président de la Palestine reconnaissant son État indépendant et souverain” a déclaré Morales lors d’une conférence de presse au Paraguay, dans le cadre d’une reunión avec ses pairs José Mujica, président de l’Uruguay et Fernando Lugo, président du Paraguay. "La semaine prochaine de manière officielle nous en informerons les organismes internationaux" .
En janvier 2009, la Bolivie d’Evo Morales avait rompu les relations diplomatiques avec Israel, en réponse à son offensive militaire dans la Frange de Gaza en décembre 2008 qui avait laissé des centaines de morts, dans leur majorité femmes et enfants.