Un sommet réunissant 80 pays durant 2 jours a lieu au Brésil afin de poser les jalons d’une gouvernance mondiale d’internet.
Le NETmundial de Sao Paulo dénonce la mainmise des États-Unis sur l’internet mondial, la présidente brésilienne Dilma Rousseff affirmant qu’« aucun pays ne doit avoir plus de poids que les autres » dans la gestion de la Toile.
les différents participants vont tenter de trouver un accord intégrant l’indispensable protection des données face aux écoutes de la NSA (le monde face aux États-Unis), le contrôle de l’accès et des contenus (réclamé par certaines nations dont la France ou la Chine) et le rôle des puissantes multinationales et des acteurs indépendants (Google et les médias alternatifs/les réseaux de divulgation - type Wikileaks).
Une entente entre les protagonistes présents semble donc improbable, et dans le cas contraire - aucune contrainte n’étant prévue - ce sommet, bien qu’indispensable afin de faire face aux problèmes que suscite l’utilisation de nouvelles technologies, n’aboutira que sur des engagements de principe.
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