Oui, national, mais conditionné par le droit du sang. Il revêt de ce fait une forte coloration ethnique. Le mot Volk renvoie bien sûr à sa traduction peuple (populo, latine ; les gens), mais renvoie en vieil allemand à fulka, mot qui désignait l’assemblée des guerriers. Il en va de même pour pulk dérivé du germanique dans les langues slaves. Clin d’oeil amical à Pierre Hillard à propos de son idée maurassienne d’une Allemagne "régionalisante" de l’Europe, au delà du latin (du grec ou du phénicien) le groupe primitif de nos langues européennes est toujours qualifié d’ "Indo-germanisch" par nos voisins celtes d’outre-rhin. Les Francs et toute la lignée mérovingienne sont des Celtes de langue allemande. Il est à noter que les édits royaux ou impériaux sur le territoire français sont rédigés en allemand jusqu’au XIVe siècle (n’en déplaise à Fernand Nathan, le grand sceau de Charlemagne -Karl der Grosse- est aujourd’hui parfaitement lisible par un germanophone), d’où l’importance symbolique de Villers-Cotterêts.
Malgré les pressions de l’ONU, puis de l’UE, le parlement allemand n’a ratifié que 2 légères (cependant significatives) incisions dans ce droit du sang matrilinéaire :
1) Les Juifs et leurs familles, d’où qu’ils viennent s’ils peuvent établir un lien avec l’Allemagne, sont "natio-etnicisés" - avec primes et avantages fabuleux qui faisait parler de l’Allemagne dans les communautés concernées en 1998 comme le "Nouvel Eldorado d’Israël"...
2) Quelques assouplissements complexes en fonction du lieu de naissance, de la maîtrise de la langue qui ont permis à environ 58.000 personnes depuis 2003 (principalement des Turcs) d’acquérir la nationalité allemande.
A noter encore que l’Allemagne ne reconnaît à ce jour en principe et de droit aucune double nationalité - même si elle accorde sa nationalité à de nombreux ressortissants européens de mères allemandes qui deviennent de facto bi-nationaux.
A partir de la langue, de la culture, de la civilisation ; ma question est ne faudrait-il pas dépasser l’UE par l’Europe ? Moi, je dis, oui, car toutes ces aspirations à un cadre national étriqué parce qu’occupé ne verront le jour qu’en le prenant à revers. Il faut venir à revers en doublant l’Europe par l’Europe.
Asiatiques, Juifs et Africains, s’ils sont Français ou d’une autre nationalité, n’ont pas vocation à devenir Européens. A la fin il ne reste que la race. Et depuis que l’entité sioniste est équipée...