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La presse française, israélisée à mort, a choisi le camp du bien, celui des génocidaires racistes de Tel-Aviv. Ici, le racisme est interdit ; là-bas, c’est une bénédiction. La propagande, ça permet de tuer des innocents qu’on a considérés comme inférieurs, ou mauvais, sans que l’opinion publique ne réagisse. Parfois, on peut même la faire applaudir.
Le choc des valeurs ne dérange visiblement personne, chez nos représentants médiatiques. Les attaques brutales contre les civils gazaouis, les destructions inouïes des installations militaires et énergétiques iraniennes, après le bombardement en Syrie et au Sud-Liban, défense (et expansion) du Grand Israël oblige, c’est de la realpolitik, pas un viol du droit international ou même de la guerre.
Alors, il ne reste plus qu’à collaborer, comme le montre Le Figaro avec cette une incroyable :
Guerre Israël-Iran : l’État hébreu pourrait-il avoir recours au nucléaire tactique pour détruire la centrale de Fordo ?
Titre du samedi 21 juin 2025 au matin qui devient rapidement, en ligne, car tout change très vite quand on fait une boulette :
Guerre Israël-Iran : le tabou du nucléaire tactique
On résume la proposition délirante : l’Iran n’a pas le droit, car il ne fait pas partie du camp du bien, de posséder l’arme nucléaire, histoire de se défendre contre le pays qui agresse tous ses voisins depuis des décennies. En revanche, Israël a le droit d’utiliser son arsenal nucléaire tactique pour détruire les installations nucléaires de Fordo, le Natanz bien enterré. C’est hallucinant, mais ça passe.
L’hypothèse paraît folle. « Mais en cas d’escalade, tout est possible », assure une source militaire bien placée qui suit attentivement les évolutions du conflit entre Israël et l’Iran. « Certains scénarios sont plus déstructurants », poursuit-on dans un euphémisme. L’officier énumère : « Une chute du régime iranien et un chaos d’une décennie, une fermeture du détroit d’Ormuz qui affecterait le commerce mondial, ou encore une frappe nucléaire israélienne », dit l’officier avec sérieux avant de préciser : « C’est peu probable. » Mais pas totalement impossible.
Heureusement, dans cette folie furieuse israélienne, il y a des limites physiques : le pays agresseur manque de bombes suffisamment puissantes pour frapper les installations en profondeur.
L’idée est apparue au gré d’indiscrétions ou d’analyses sur l’objectif final recherché par Israël. Doté lui-même de l’arme atomique, même s’il ne l’a jamais admis officiellement, l’État hébreu veut réduire à néant le programme nucléaire iranien. Pour y parvenir, la destruction du site enterré de Fordo, où l’Iran détient des capacités d’enrichissement de l’uranium, semble indispensable. C’est pourquoi Tsahal espère l’appui des États-Unis, les seuls à détenir une bombe conventionnelle assez puissante pour atteindre les infrastructures en profondeur. Mais selon le Guardian, citant une étude du Pentagone, même la GBU57 ne serait pas suffisante…
Le Monde, de son côté, ne va pas aussi loin que l’option nucléaire mais valide le projet israélien de destruction de Fordo. Ah, si y avait pas ces 90 mètres de roches, le monde irait mieux !
La presse est ultrabienveillante avec les agresseurs israéliens. La télé encore plus (le niveau intellectuel à la télé est plus bas encore que dans la presse), avec quelques accidents informatifs, comme ce spécialiste de l’Iran qui vient recadrer tout un plateau acquis à la cause israélienne, à l’instar du barbu qui tente d’empêcher Coville de développer un solide argumentaire à la fois historique, politique et stratégique.
Tension sur le plateau de Bfmtv : Thierry Coville spécialiste de l'Iran.
Empêcher de dire la vérité, sur le nucléaire iranien pic.twitter.com/A2UTehpnEL— L'oeil Medias (@LoeilMedias1) June 20, 2025
Dur de voir un type brillant et honnête devoir batailler avec des propagandistes qui oscillent entre crétinerie pure et malhonnêteté foncière.
Lorsque Poutine a lancé son opération spéciale, ils se sont tous mis à aboyer en meute répétant constamment que la Russie avait violé le droit international en "envahissant" un pays souverain.