Nous sommes en 2015 lorsque je mets un terme à une décade vécue en Ukraine après une arrestation tumultueuse par les services secrets ukrainiens (SBU), pour avoir fureté d’un peu trop près à Dniepropetrovsk, en zone dite ATO… Aventure qui s’est terminée par une chasse poursuite par la milice armée néonazi de Praviy Sektor qui aurait bien pu se terminer au fond d’un bois sous forme d’humus, bien triste fin de carrière pour un entrepreneur…

Rentré en France en mode perte et fracas, je contacte Éric Denécé et lui raconte ce qui se passe dans ce pays de malades mentaux ayant dérapé dans le fascisme. Je vais même jusqu’à lui indiquer les « éléments » les plus dangereux qu’il faudrait neutraliser pour éviter ce à quoi nous sommes confrontés aujourd’hui… Nous discutons longuement sur la façon dont il faudrait aborder le « problème » Ukraine, mais il conclut que dans les circonstances (Hollande), ce serait peine vaine car nous serions inaudibles. Il avait bien raison d’ailleurs, et c’est bien plus tard à force de travail et de recherche sur les causes profondes de ce conflit sans compter l’exposition aux vecteurs perturbateurs au sein de l’Union européenne que j’ai bien compris que tout ce foutoir était voulu, et organisé au plus haut niveau par des instances dangereuses, irresponsables et criminelles pilotant la bande de petits mignons catapultés deçà delà les différentes institutions à travers l’Europe.

Fin avril 2025 je tombe sur cette interview incroyable d’Éric chez TVL, et bien sûr je ne manque pas de lui écrire pour le féliciter car c’est, à mon goût, la meilleure interview faite sur le sujet du conflit ukrainien ces trois dernières années. Après quelques échanges par écrit, nous décidons de discuter au téléphone. Je ne manque pas de lui signifier que je suis invité à Moscou par Xavier Moreau pour commenter la journée du 9 Mai, mais aussi par l’ancien conseiller économique personnel de Vladimir Poutine, Sergey Glaziev, avec lequel j’entretiens des liens particuliers sur les sujets d’économie globale, dans un contexte géopolitique tendu et complexe en terme d’effet de levier et relation de dépendance. Éric en montre un intérêt particulier et je lui envoie l’objet d’une étude sur l’état de l’économie US qui pourrait déclencher un chaos sans limite auquel personne n’est préparé. Nous convenons donc de nous rencontrer pour déjeuner après mon périple Moscou-Munich (Global Logistic Messe) un mois plus tard. Il s’ensuit un certain nombre d’échanges de documents jusqu’à la mi-mai).

Pourquoi donc référencer tout ceci, parce que cela montre la volonté d’un homme qui est très bien à son affaire, motivé pour sourcer de l’information pertinente, et très actif dans son approche. Fin de semaine dernière, je lui envoie un SMS pour lui signifier qu’on peut enfin se voir pour discuter de ce dont nous avions convenu… Pas de réponse, et pour cause, après avoir appris par un ami avocat la triste fin choquante d’un homme brillant, qui ne correspond en aucun cas à la dynamique du contexte.

Je ne crois PAS UNE SECONDE à cette histoire de suicide au bord d’un chemin avec un fusil… Très mauvais maquillage de la mort d’un homme qui intellectuellement parlant, avait du panache, il aurait fait cela de manière « élégante » avec une lettre expliquant son geste sous forme de testament pour ceux qui restent afin de continuer son œuvre, son combat pour l’intérêt de la France et de ses valeurs ; certainement pas le néonazisme ukrainien, qui aura entaché notre pays pour la deuxième fois de son histoire après la collaboration de Pétain, bravo Manu, tu finiras dans les poubelles de l’Histoire de France ou, si les Français se re-greffent leurs c… (comme disait Jacques Chirac), devant un tribunal militaire pour haute trahison, après avoir traîné notre si beau pays dans la boue du fascisme européiste de Bruxelles.

Hier, je suis allé directement à la gendarmerie de ma ville pour faire ce signalement contextuel qui va totalement à l’encontre de cette mascarade suicidaire. J’ai demandé à ce qu’ils entrent en contact avec la gendarmerie d’Annemasse (non loin d’où résidait Éric)… En guise de réponse mon interlocuteur m’a tendu un post-it sur lequel il a inscrit un numéro de téléphone récupéré sur internet alors qu’il n’a pas prêté attention au fait que cette gendarmerie n’existait plus. J’en ai profité pour demander une protection rapprochée, ce à quoi on m’a rétorqué qu’il fallait que je m’adresse directement au procureur de la République (Et c’est en cours, n’ayant aucune intention de me suicider et ma santé étant aussi dure que l’acier d’un canon de T57). Ainsi donc je me suis débrouillé de rentrer en contact avec la gendarmerie d’une ville avoisinante et ai fait ma déclaration, tout en me mettant à la disposition des enquêteurs et de la famille, si c’était nécessaire.

Nous nous devons de nous battre pour la mémoire d’Éric Denécé, pour son honneur mais aussi pour nous-mêmes, car c’est à travers cet homme, que chacun d’entre nous devrait se reconnaître. Une colère sourde gronde dans ce pays, elle a du mal à s’exprimer, elle est tapie dans les têtes de chacun d’entre nous, nos enfants sont assassinés tous les jours, tués dans nos bras poignardés, et les lâches à la tête de NOTRE pays rebondissent de crime en crime à grand coup de petites phrases minables : « Les gueux (nous) se "brainwashent" de faits divers ». Et lorsqu’on dit à l’entarté public ridicule international à quel point il est minable alors il s’offusque et il élimine car ce n’est qu’un faible se dérobant à ses responsabilités garant de nos intérêts nationaux si loin de ceux du World Economic Forum, de BlackRock ou de Soros, ses sponsors.

La France a été livrée à un fou, la communauté des braves est en danger !