La production musicale moderne est à l’aune de l’état de la société voir de la civilisation en cours... d’effondrement. Le rap n’est rien d’autre qu’un récitatif binaire, toujours fatiguant à entendre et ennuyeux au bout de 10 mn.
L’époque est délabrée et le pays est déchiqueté méthodiquement par des esprits pervers dénués de vision et d’amour. Ça donne cette ambiance noire, dépressive et violente où les jeunes abreuvés de clips provenant des bas fonds américains n’ont plus de créativité ni imagination, ils imitent.
Même sans être un musicien aguerri ni un connaisseur pointu, quand on suit les vidéo d’un site comme "Piano Jazz Concept", on est fasciné et captivé par tout ce que le musicien pianiste nous fait découvrir.
La musique est un monde où l’écriture musicale et le texte permettent de traduire l’état même de l’esprit du temps. Quand on mate des trucs comme "The Voice", on mesure à quel point l’effondrement est massif... plus ça gueule, plus le public s’hystérise et les jeunes candidats chantent 80 % du temps en anglais en imitant les voix sur-aigues et insupportables des starlettes anglo-ricaines.
On en parle même pas des chorégraphies scéniques pour les plus mondialisés qui font uniquement dans l’univers satanique, angoissant et dégradant.
On a la culture de l’époque : une culture de mort... Les musées, où vont se perdre les bobos des centres ville aseptisés, sont des lieux d’accumulation d’objets morts car tous arrachés de leur contexte vivant. Les visiteurs observent partout des choses mortes, arrachées à leur histoire, leur terreau et leur sacralité.
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