Egalité et Réconciliation
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Le plein emploi sauce Macron : à 6 millions de chômeurs près, on y est !

On sent que la DARES, l’INSEE, France Boulot, francetvinfo.fr et la presse élyséenne font tout pour minimiser le constat : on est loin, très loin du plein emploi promis par Macron.

Un résultat « fortement affecté » par la réforme du revenu de solidarité active (RSA) et l’évolution des règles d’actualisation depuis janvier, selon la Dares. Le nombre d’inscrits en catégorie A a progressé de 8,7 % à 3,4 millions de personnes. Mais hors inscription des bénéficiaires du RSA et de l’évolution des règles d’actualisation, la hausse est limitée à 0,8 % sur les trois premiers mois de l’année.

En incluant l’activité réduite (catégories B et C), le nombre de demandeurs d’emploi augmente de 4,5 % (à 5,7 millions de personnes) au premier trimestre par rapport au trimestre précédent. Mais là encore, sans tenir compte des changements de règles, la hausse aurait été limitée à 1,3 %.

 

France Travail, qui s’appelait encore il y a peu Pôle emploi, qui faillit s’appeler le Plein emploi, vient encore de déraper avec ses stats trafiquées. On dépasse toujours les six millions de chômeurs, simillon !, et ce n’est pas la politique de désindustrialisation nationale et de revente des licornes aux Américains qui va améliorer la chose.

Les Corses parlent travail !

 

Le seul plein emploi existant est celui des nouveaux esclaves de l’uberisation : là où avant on avait un livreur français à vélo qui gagnait correctement sa vie, on a aujourd’hui trente migrants qui se débattent dans le marécage géré par les plateformes numériques, ces amies du Président. Et ça, pour quatre euros de l’heure. Quand on a dit ça, on a tout dit. Ah, si, dernière chose : le plein emploi version Macron devait mettre au taf les plus de deux millions d’allocataires au RSA, ces salopards qui volent les pauvres travailleurs...

Bientôt, l’armée puis la police ira te chercher chez toi, chômeur-branleur, et t’amènera de force sur les grands chantiers, ou dans les champs. Comme sous Pol Pot !

L’exemple qui suit montre toute l’absurdité de notre système de placement. Le cas de la Dordogne nous rappelle que la France des campagnes, donc des encore-Français, est négligée par rapport à la France des banlieues, qui elle est peuplée de plus en plus de primo-arrivants, pour parler poliment. Là est le vivier qui intéresse l’économie financiarisée : des travailleurs malléables et corvéables à merci, comme on disait dans les réunions syndicales enfumées du XIXe siècle. Tu parles d’un progrès !

Faudra-t-il attendre un nouveau Marx pour une nouvelle révolution du nouveau prolétariat, qui a un peu de mal à se conscientiser ? C’est un peu pour ça que l’ouvrier français a été dégagé au profit du travailleur africain... Pourquoi Macorn ne demande-t-il pas aux six millions de chômeurs et aux esclaves de pédaler pour fournir de l’électricité au sud de la France ?

 

 
La Rédaction d’E&R

 


 

« On m’a proposé un poste de maroquinier, mais ce n’est pas mon projet » :
les défis de la recherche d’emploi en milieu rural

La double peine des chômeurs en milieu rural. Les difficultés s’accumulent pour ces Français qui vivent à la campagne : à la précarité s’ajoutent un isolement géographique et très peu d’offres de travail. Certains territoires ruraux connaissent même une hausse des personnes à la recherche d’un emploi, comme en Dordogne. Fin 2024, ce département comptait 16 800 chômeurs sans aucune activité (catégorie A), soit près de 2 000 de plus qu’au trimestre précédent.

 

Il y a deux ans, quand son conjoint trouve un emploi en Dordogne, Marie, la cinquantaine, n’hésite pas à le suivre. Elle quitte alors une ville du sud-ouest et un poste dans les ressources humaines. « Mon projet était de créer une entreprise dans l’accompagnement managérial, donc un service proposé aux entreprises », explique-t-elle à franceinfo. Mais, rapidement, elle se rend compte que le marché autour de Périgueux est bouché.

« Mon profil n’est pas adapté au bassin d’emploi local. J’ai travaillé dans des grandes entreprises de plus de 1 500 salariés. En Dordogne, il n’y en a pas beaucoup... On m’a proposé un poste de maroquinier, mais ce n’est pas mon projet », souligne-t-elle.

« Je n’en dormais plus la nuit »

Un manque d’offres que subit également Tatiana dans le milieu médical. Avec seulement 600 euros d’allocation de solidarité spécifique, elle doit restreindre sa zone de recherche à une vingtaine de kilomètres autour de chez elle.

« Je vois le prix de l’essence à chaque fois. Je me prive de beaucoup de choses pour pouvoir payer mon plein. J’essaie vraiment de faire des restrictions sur la nourriture, par exemple..., » confie-t-elle. Mais pendant deux ans, les refus se multiplient : « Les factures qui s’accumulent, les loyers en retard… C’est comme une épée de Damoclès. Je n’en dormais pas la nuit », précise Tatiana.

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Manu la pipote