Même un ancien du renseignement militaire israélien, qui fait désormais la promotion du génocide (des Palestiniens) sur LCI, a compris que le plan de Netanyahou était fou, militairement parlant. Il reste une question : le Hamas est-il éradiqué, comme l’indique l’avocate Caroline Mercary ?

Pour dire la position de LCI sur le conflit, ou plutôt le massacre en cours, il suffit d’entendre le postulat de l’animateur à 7’35 : « C’est un État démocratique. » Insondable mystère que celui du fonctionnement cérébral des journalistes mainstream...

Pour l’avocate franco-israélienne – c’est-à-dire israélienne – Nili Naouri, Gaza est juive. Depuis 50 000 ans ?

Les autorités militaires – on rappelle qu’Israël est une dictature militaire fondée sur le racisme et la colonisation violente – a entériné la proposition du Premier ministre de déporter près d’un million de Palestiniens. Même si la chose semble impossible, il y a eu des pourparlers avec des pays africains, comme l’écrit Le Figaro :

Israël mènerait actuellement des discussions pour « relocaliser » les Palestiniens de Gaza en Afrique de l’Est, au Soudan du Sud, dans le cadre d’un « plan de départ volontaire », selon des informations de l’agence Associated Press. La vice-ministre israélienne des Affaires étrangères, Sharren Haskel, aurait par ailleurs entamé une visite officielle dans le pays ce mercredi 13 août, selon la chaîne israélienne i24NEWS.

Si le type du Mossad fait semblant de croire que Netanyahou n’ira pas au bout de son délire, en revanche, dans les gouvernements occidentaux, on prend la mesure du danger que fait courir le soutien à Israël. Dernier réveillé en date, le PM néo-zélandais, selon Libération :

« Nétanyahou est allé beaucoup trop loin ». Le Premier ministre néo-zélandais, Christopher Luxon, n’a pas mâché ses mots envers son homologue israélien, ce mercredi 13 août. Et pour cause : la situation dans le territoire palestinien « est effroyable », a-t-il souligné. « Je pense qu’il a perdu la tête […] Il n’écoute pas la communauté internationale et c’est inacceptable. »

Une déclaration qui intervient quelques jours après que la Nouvelle-Zélande a décidé, lundi 10 août, d’entamer une réflexion sur la reconnaissance de la Palestine, rejoignant ainsi la France, qui a annoncé qu’elle franchirait le pas en septembre. L’Australie, le Canada et douze autres pays occidentaux avaient suivi le pas et appelé les autres pays du monde à les rejoindre.

Les choses sont très simples, pour les gouvernements du monde dit libre : soutenir Israël, c’est aller tout droit à la chute de popularité. Israël est devenu un poison politique. Chez nous, on en a un bel exemple avec la Braun-Pivet, qui, en 2022, a assuré Israël de son « soutien inconditionnel ».
Depuis, elle rame sévère contre le courant et a demandé une protection policière. On voit ici comment elle s’en sert :