Le premier vice-Premier ministre criméen Roustam Temirgaliev a annoncé que la Crimée avait perçu les premières tranches de l’aide financière russe.
Du côté de Kiev, le nouveau Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a accepté sans sourciller les exigences du FMI, notamment :
augmentation du prix du gaz de 50 % pour les entreprises publiques et de 100 % pour les ménages ainsi que de 40 % du prix de l’électricité ;
levée du moratoire sur les transactions immobilières des terrains agricoles ;
fin des subventions publiques dans le domaine de l’élevage ;
augmentation de l’âge de retraite de deux ans pour les hommes (jusqu’à 62 ans) et de trois ans pour les femmes (jusqu’à 63 ans) ;
privatisation de toutes les mines d’État et fin de l’aide publique au secteur du charbon ;
ouverture à la concurrence et fin du monopole des entreprises du service public, des transports et autres services communaux ;
arrêt du financement public des cantines scolaires, de la médecine scolaire et de la gratuité des manuels scolaires ;
retour de la TVA pour le secteur pharmaceutique.
L’Ukraine espère que sa soumission au diktat du FMI lui permettra d’obtenir un prêt de 15 milliards de dollars d’ici 18 mois.