Même Frédéric Haziza s’est ému de cette déclaration du ministre des Finances israélien, ou alors parce qu’il a dit tout haut ce que beaucoup de dirigeants israéliens pensaient tout bas.
Laisser mourrir de faim 2 millions de civils à Gaza serait donc « justifié et moral » selon Bezalel Smotrich (@bezalelsm) !!! Lui et son compère d’extrême-droite @itamarbengvir sont 2 #CerveauxMalades dont l’action et les déclarations jettent l’opprobre sur Israël. Sans leur… https://t.co/ZEPExltNqv
— Haziza Frédéric (@frhaz) August 5, 2024
Manuel Bompard de LFI a aussitôt réagi à ces propos clairement exterminationistes :
« Qui peut encore nier l’intention génocidaire du gouvernement d’extrême droite israélien ? »
- Bezalel Smotrich pose au côté de Meyer Habib en plein cœur de l’Assemblée nationale "française"
Le ministre israélien des Finances d’extrême droite, Bezalel Smotrich a laissé entendre lundi qu’il pensait que le blocage de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza était « justifié et moral jusqu’à ce que nos otages nous soient rendus », même si cela pouvait entraîner la mort de 2 millions de civils par la faim, rapporte The Times of Israel. (...)
« Après cette énième déclaration, on a le droit de parler de génocide ? », s’interroge le député NFP Aymeric Caron sur le réseau social X. « Et après on va nous dire que l’intention génocidaire n’existe pas ? », écrit le député LFI Thomas Portes sur X également.
Des recettes fiscales destinées à l’Autorité palestinienne saisies
La veille, Bezalel Smotrich avait ordonné la saisie de 100 millions de shekels (24 millions d’euros) de recettes fiscales destinées à l’Autorité palestinienne, confrontée à de graves problèmes budgétaires. Il a affirmé que ces fonds seraient réalloués pour indemniser les victimes israéliennes du terrorisme.
La confiscation des fonds fait « partie des mesures de lutte contre le terrorisme », a indiqué le ministère des Finances dans un communiqué publié dimanche. Bezalel Smotrich accuse l’Autorité palestinienne, qui exerce un contrôle partiel sur la Cisjordanie occupée par Israël, de détourner des recettes fiscales au profit des « familles de terroristes », selon le communiqué.
Des hommes politiques israéliens reprochent régulièrement à l’Autorité palestinienne, basée à Ramallah, d’accorder un soutien financier aux familles de Palestiniens tués ou emprisonnés pour des actes de violence à l’encontre d’Israël.
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